Après le rebond, la redescente. Le reconfinement devrait se traduire par une perte d’activité de 13 % en novembre, selon l’Insee, et de 4 à 13 % en décembre, en fonction de l’évolution de l’épidémie. Indécis en octobre, l’institut est, cette fois, certain que le PIB sera en baisse au quatrième trimestre (de -2,5 à -6 %), pour une récession annuelle estimée entre -9 et -10 %. Des prévisions en ligne avec celles de la Banque de France. Pour autant, ce deuxième confinement est moins rude que le premier. "La sidération a en effet laissé la place à l’adaptation et à l’apprentissage", note l’étude. Télétravail, protocole sanitaire, ouverture des écoles et e-commerce aident à limiter la casse économique. S’en sortent mieux la construction et l’industrie, en particulier celle des transports, où la perte d’activité serait de 40 points inférieure en novembre qu’au deuxième trimestre. À l’inverse, l’hôtellerie-restauration trinque encore, et même plus qu’au printemps (-60 %, +7,4 points).
