"L'hydrogène vert a le vent en poupe", rapporte une étude du syndicat professionnel Gimelec. Produit à partir de l'électrolyse de l'eau, cet hydrogène décarboné se distingue de celui créé à partir d'énergies fossiles. La puissance cumulée des électrolyseurs à fabriquer et à raccorder au réseau électrique "avoisinera 6,5 gigawatts en 2030, puis 18 gigawatts en 2040", chiffre le syndicat de la filière électro-numérique. Cette nouvelle infrastructure générera des retombées pour les fabricants de matériel électrique et d'automatismes. Un marché de "10 milliards d'euros en France d'ici 2030". Plusieurs méga-usines d'électrolyseurs sont déjà prévues à Aspach (Haut-Rhin), Béziers (Hérault), Belfort, et Vendôme (Loir-et-Cher). L'usage de l'hydrogène ne se limite pas au transport. "La performance environnementale et énergétique de l'hydrogène se joue surtout et d'abord dans l'industrie", souligne Rodolphe de Beaufort, délégué général adjoint du Gimelec. Avec la possibilité de réduire "de 15%" les rejets de CO2 émis par l'industrie.
