Bretagne : Le «.bzh» franchit la barre des 5.000 noms de domaines

Bretagne : Le «.bzh» franchit la barre des 5.000 noms de domaines

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Huit mois après sa création, l'association www.bzh, qui gère l'extension bretonne «.bzh», vient de franchir la barre symbolique des 5.000 noms de domaines enregistrés. Pour soutenir sa progression, elle lance un cycle de conférences afin d'évangéliser entrepreneurs et institutions sur les avantages de cette nouvelle extension. Objectif : 20.000 noms de domaines d'ici décembre 2017.
— Photo : Le Journal des Entreprises

« Nous sommes satisfaits d'avoir franchi cette étape symbolique : cette progression est conforme à nos prévisions, et on continue d'avancer ! », se félicite David Lesvenan, de l'association www.bzh.

Finistère en tête, la diaspora bretonne à l'œuvre en région parisienne
S'il est utilisé à 83% par des acteurs bretons, le «.bzh» affiche cependant une répartition inégale sur le territoire : 30% dans le Finistère, 23% dans le Morbihan, 11% dans les Côtes d'Armor et 5% en Loire-Atlantique. « Ce n'est pas vraiment surprenant : les départements les mieux représentés sont ceux qui regroupent le plus d'habitants et d'entreprises », analyse David Lesvenan.
L'Ouest parisien, quant à lui, représente tout de même 8% des enregistrements : « la diaspora bretonne fait son travail », sourit le président, pas peu fier que l'extension bretonne fasse jeu égal avec son homologue parisienne, le «.paris», au classement des sites les plus consultés (Alexa) dans lequel figurent une douzaine de sites en «.bzh». En tête, et là encore sans trop de surprise, arrivent bretagne.bzh et produitenbretagne.bzh, suivis de quimper.bzh ou encore tvr.bzh. Le festival Interceltique et celui de Cornouaille y figurent eux aussi en bonne place. Egalement présent au classement, le moteur de recherche Gwenood, qui cible les résultats bretons et dont nous vous parlions en février.

« Le .bzh est une opportunité pour les entreprises »
« Utiliser une extension géographique pour son nom de domaine peut constituer une véritable opportunité pour les entreprises », estime Elodie Cloarec, responsable communication de l'association. « En matière de référencement, par exemple, une extension géographique permet de gagner une ou deux places dans le référencement local de Google. en matière de communication, une extension géographiques permet de donner une indication avant même d'arriver sur le site, comme de montrer son attachement à son territoire, et offre des possibilités en matière de marketing ou encore de story-telling », poursuit-elle, illustrant son propos avec cette entreprise bretonne de portails et clôtures qui revendique que si ses produits résistent au climat breton, ils résisteront à tous les climats... Argument de poids s'il en est!

Conférences gratuites en Bretagne sur les évolutions du paysage internet
Pour attirer davantage d'enregistrements en «.bzh», l'association poursuit ses actions de terrain en allant à la rencontre des professionnels bretons. « Nous proposons des conférences gratuites dédiées à tous les professionnels bretons, quelques soient leur secteur activité ou la taille de leur entreprise, qu'ils aient déjà un site ou qu'ils pensent en créer un », détaille le président. « Notre objectif est de les alerter sur le fait que le paysage internet est en train de se modifier, - il faudra bientôt compter avec plus de 1.200 extensions, ce qui peut parfois poser des problèmes, notamment en matière de protection de marque -, et sur les nombreuses possibilités offertes par l'extension.bzh ».
La première conférence aura lieu à La Gacilly (56) ce mercredi 16 septembre. Viendront ensuite à Rennes, Lannion, Vannes, Saint Malo, Saint Brieuc, Quimper… « Ces conférences sont gratuites et s’adressent à l’ensemble des professionnels bretons. Les collectivités et associations peuvent également recueillir durant ces conférences de précieuses informations pour le développement de leur stratégie de communication numérique », rappelle Elodie Cloarec.

Programme complet et inscriptions : www.pik.bzh

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