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Swenson Global : Entrepreneuriat d'extérieur
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Swenson Global : Entrepreneuriat d'extérieur

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Le nouvel espace de coworking d'Audierne est porté par deux créateurs parisiens. Leur objectif : allier leurs passions pour l'entrepreneuriat et « l'outdoor ».

— Photo : Le Journal des Entreprises

Les créateurs

La genèse de Swenson Global, basée à Audierne, est née, paradoxalement, à Paris. Kevin Le Goff, est déjà cofondateur de Paulsterr, une place de marché dédié à la mode pour homme. La start-up parisienne a été rachetée en 2014 par The Tops. À ses côtés, Charles Fourault, créateur de l'incubateur parisien 50 Partners. Les deux hommes veulent créer un univers autour de leurs passions : l'entrepreneuriat, mais aussi le surf, le kite, les activités d'extérieur en général.

Le projet

Swenson (ambition en Haïtien) est d'abord un magazine, dirigé par Elisa Routa. Dans chaque épais volume, on trouve des portraits d'entrepreneurs de la nouvelle économie du monde entier, mais aussi des papiers sur l'art de vivre, les fringues, le sport, le bien-être. « Le modèle économique est basé sur la pub et le publireportage », explique Kevin Le Goff. C'est le premier étage de la fusée Swenson. Vient ensuite l'espace de coworking. À Audierne donc. « On a choisi cet endroit car nous voulions être proches de l'océan, dans un coin pas trop difficile d'accès et puis, on est d'origine bretonne », indique le dirigeant. Swenson Global a ouvert début mars au deuxième étage de l'ancien bâtiment des affaires maritimes. Un investissement de 100 000 euros pour refaire les 400 m² loués à la Mairie d'Audierne avec des espaces de travail, des salles de réunion et une cuisine. Le tout avec une vue imprenable sur la mer.

Les perspectives

Dans l'espace coworking, « on a une capacité de 23 postes. On attend un pic à 18 personnes rapidement », note Kevin Le Goff. Les prix se déclinent du jour au mois : 25 euros à 230 euros, tout compris. Mais le modèle économique du lieu repose surtout sur l'offre séminaire. « Nous allons proposer des retraites avec des activités comme du surf, du yoga, etc. On s'est associé avec la start-up du Sud-Finistère France is Fun. On travaille aussi avec l'école de Surf de Bretagne (ESB). » Les cofondateurs misent sur leurs liens à Paris pour faire venir les start-ups. Une première de 30 personnes vient dès le mois d'avril. « On espère aussi attirer des PME locales, dans l'esprit du lieu qui tourne autour de l'innovation, du digital de l'entrepreneuriat. » La prochaine étape pour Swenson sera de s'associer avec des artisans et des créateurs pour proposer des objets à leur image : « planche de surf, vêtements, etc. » L'entreprise vise 700 000 euros de chiffres d'affaires à fin 2017 et huit salariés fin 2018.

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