Resserrer les compétences dans les domaines de la construction navale et de la voile de compétition en Bretagne pour faire fructifier une filière industrielle dédiée aux nouveaux modes de propulsion par le vent. En réunissant les représentants des secteurs concernés lors d’une matinée d’échanges le 10 novembre à Lorient, l’agence régionale Bretagne Développement innovation (BDI) a annoncé la couleur. Gréements automatisés, voiles rigides, ailes… les solutions se multiplient avec une ambition claire : décarboner le transport maritime. "Le vent s’impose comme un actif durable", a insisté le président de région Loïg Chesnais-Girard, en rappelant l’expérience concluante de compagnies comme Towt, Grain de Sail ou encore Iliens. Derrière ces pionniers, BDI a recensé qu’environ 150 sociétés bretonnes sont déjà impliquées (pour au moins le tiers d’entre elles) sinon intéressées par ce marché naissant qui pèserait selon une première estimation environ 150 emplois et 28 millions d’euros de chiffre d’affaires. En revanche, si le savoir-faire technologique est mature, il reste à convaincre les chargeurs pour faire aboutir des schémas de production en série.
