53 %, c'est le pourcentage de processus de cessions qui sont abandonnés en cours de route à cause de l'insuffisante prise en compte des critères ESG (Environnemental Social et Gouvernance) dans la stratégie des entreprises. Plus inquiétant encore, cette statistique, issue du rapport 2023 de KMPG sur les due diligences ESG, a tendance à augmenter. "Elle doit tous nous alerter. Car elle nous prouve combien les enjeux de durabilité impactent indéniablement et immédiatement la valorisation et la liquidité d'un actif. En d'autres termes, la performance", explique Bertrand Rambaud, président du fonds d'investissement Siparex, basé à Lyon et à Paris. Comment les entreprises peuvent-elles inverser la vapeur ? En prenant à bras le corps les enjeux ESG dans toutes leurs dimensions : décarbonation (pour éviter la sanction d'une " dette carbone "), partage de la valeur avec les salariés, gouvernance faisant la part belle à la diversité/mixité et aux administrateurs indépendants. "Si les dirigeants regardent passer le train de la RSE, ils risquent tout simplement de ne plus avoir accès aux financements", alerte-t-il. Ils ne sont pas les seuls à devoir " changer de logiciel ". "Nous aussi, acteurs du capital-investissement, sommes appelés à intégrer toutes les composantes de l'ESG dans nos décisions d'investissement", conclut-il.
Selon le président de Siparex, plus d'une cession d'actifs sur deux échoue à cause de l'insuffisance de la politique RSE
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