Le préfet de Gironde Étienne Guyot a réuni ce lundi 15 janvier les représentants de la filière ostréicole du bassin d’Arcachon, toujours concernée par une interdiction de commercialisation et de consommation suite à une contamination au norovirus. Il a été décidé d’accélérer la mise en œuvre du plan d’action pour "assurer la qualité des eaux" du bassin, adopté fin 2022. "Ce plan comprend 63 actions, intervenant à la fois sur les aspects bactériologiques et microbiologiques, les micropolluants, des mesures d’amélioration des paramètres susceptibles d’améliorer la vie de l’huître et des travaux de fond en matière d’assainissement dont le coût est évalué à 30 millions d’euros", rappelle l’État dans un communiqué, qui n'évoque aucune indemnité pour les professionnels du secteur. L’État va mobiliser plusieurs dotations dont 2,6 millions d’euros du dernier contrat de plan Etat-Région et des financements de l’Agence de l’eau et de la Banque des Territoires. Les priorités d’action et la répartition financière devraient être fixées le 24 janvier. Début janvier, le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête suite au dépôt de plusieurs plaintes d’associations dénonçant des intoxications alimentaires.
