La start-up cessonnaise Moovency (20 collaborateurs, 700 000 € de CA) prépare une nouvelle levée de fonds. Après avoir récolté 2 millions d’euros en 2020 (à partir d’une levée de fonds de 480 000 euros entraînant différents effets leviers), elle a besoin de "plusieurs millions d’euros à horizon 2025-2026", indique son cofondateur François Morin (avec Pierre Plantard). "À court terme, nous avons besoin de 500 000 à 600 000 euros, détaille-t-il, pour prouver que notre solution est duplicable à l’international, cibler les bons pays, analyser les marchés et construire notre vision". À terme, l’international doit représenter la majorité de l’activité de Moovency (10-15 % actuellement, via les implantations de ses clients français). La start-up développe un outil logiciel destiné à prévenir les risques de troubles musculosquelettiques (TMS) en milieu industriel. Celui-ci s’adresse aux ergonomes qui travaillent avec de grands industriels comme Airbus, Enedis, Herta, Euroviandes Services ou encore Safran, déjà clients de Moovency. En capturant les mouvements d’un opérateur de production, par exemple, la plateforme génère son jumeau numérique 3D. L’objectif est ensuite d’analyser les contraints, les temps de récupération, etc., pour adapter les tâches, redéfinir un poste ou encore réorganiser le travail.
