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LGV : la Région Occitanie dénonce "une France à deux vitesses"
Occitanie # Transport # Infrastructures

LGV : la Région Occitanie dénonce "une France à deux vitesses"

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Après l’annonce d’un engagement de l’État à hauteur de 1,38 Md€ dans le projet de LGV Marseille-Nice, soit 40 % du financement global, la Région Occitanie évoque "une injustice territoriale" à propos du retard pris pour les deux futures LGV la concernant. Pour le projet de ligne Montpellier-Perpignan, le Conseil régional rappelle que la mise en enquête publique du premier tronçon Montpellier-Béziers n’est toujours pas lancée, malgré la mobilisation des collectivités territoriales partenaires pour investir 30 M€ dans la rénovation de la gare biterroise. Pour la LGV Toulouse-Bordeaux, si la déclaration d’utilité publique est intervenue, l’effort financier de l’État est inconnu. "Il ne peut y avoir une France à deux vitesses ! Je demande au Président de la République un engagement ferme sur le même pourcentage de participation de l’État pour les deux LGV en Occitanie, d’autant que celles-ci sont largement plus avancées que Marseille-Nice", déclare la présidente de Région, Carole Delga.

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