Regroupant une quinzaine d'entreprises pour environ 300 emplois sur le port de pêche de Keroman, l'association des acheteurs des produits de la pêche de Lorient (AAPPL) manifeste son désarroi. En cause, le blocage des infrastructures portuaires où sont concentrés les ateliers de mareyage. Leur activité est paralysée suite à un mouvement de protestation des pêcheurs face à la hausse du coût des carburants. Avec l'appui préfectoral, le concessionnaire, la Sem de Lorient Keroman a fermé le 18 mars tous les accès du port afin de prévenir tout risque de violence. "La situation est catastrophique pour nos entreprises, déjà fragilisées par la crise du Covid", a alerté l'AAPPL. "Nous accusons un manque à gagner d'environ 100 000 euros au moins sur la semaine écoulée, sans parler du discrédit que nous subissons auprès de nos clients", font valoir les dirigeants qui revendiquent des chiffres d'affaires allant de 4 à 20 millions d'euros au cœur d'un écosystème irriguant plus d'un millier d'emplois incluant transporteurs, transformateurs, distributeurs, etc. Les accès au port ont été rétablis le 22 mars.
Les entreprises de mareyage à bout de souffle
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