Le 26 février, une réunion rassemblant toutes les parties prenantes autour de Roland Lescure, ministre délégué en charge de l’Industrie, a permis de préciser les contours du projet du landais Europlasma (14,5 M€ de CA), potentiel repreneur des deux sites nordistes de Valdunes (68,4 M€ de CA 2022, 300 salariés). Selon un communiqué de Bercy, le plan de financement du projet, à hauteur de 35 millions d’euros sur trois ans a notamment été finalisé. Il permettrait de pérenniser les deux sites de Valdunes, soit, la forge de Leffrinckoucke et l’usine de traitement thermique et d’usinage de Trith-Saint-Léger, qui constituent la dernière filière de production de roues et d’essieux pour le ferroviaire en France. Europlasma entend notamment positionner les sites sur la fabrication de "roues vertes", décarbonées. Le groupe s’est engagé à apporter 15 millions d’euros de fonds propres sur les trois prochaines années, l’État jusqu’à 15 millions d’euros sous forme de prêt, et les collectivités locales jusqu’à 5 millions d’euros. La SNCF s’est quant à elle engagée à participer à hauteur d’un million d’euros dans le projet, sous une forme à déterminer.
L’offre portée par Europlasma doit être examinée le 20 mars prochain par le tribunal de commerce de Lille.
