Versée dans la conception et l'intégration des hydrofoils pour les industries navales et nautiques, la société lorientaise SEAir prépare une nouvelle levée de fonds, "de 3 à 5 millions d'euros" selon son fondateur et dirigeant Richard Forest. Son objectif : développer des foils en les couplant à des pods électriques avec une force de propulsion de 400 kW. "La nécessité de dépasser les 150kW de puissance que nous savons déjà atteindre correspond à la montée en capacité des navires auxquels nous sommes appelés à travailler", fait valoir Richard Forest. SEAir (15 salariés dont 9 ingénieurs) élabore des vedettes d'intervention furtives d'environ 20 mètres de long pour les forces spéciales dans le cadre d'un programme européen (Transflytor) en même temps que des bateaux à passagers allant jusqu'à 40 mètres de long pour le Moyen Orient. Depuis sa création en 2016, l'entreprise a déjà levé 6 millions d'euros pour développer sa technologie qui permet de soulager la carène lui assurant stabilité, vitesse et gain d'énergie.
