Entre les chutes de neige intervenues mi-janvier dans les Hauts-de-France et les mouvements sociaux qui ont suivi, l’activité des transporteurs routiers a été largement freinée sur ce mois de janvier. Les entreprises du secteur font déjà état de pertes d’exploitation en lien avec les blocages successifs de la circulation, dans le cadre des intempéries, ainsi que des manifestations des agriculteurs et des taxis. "Le chiffre d’affaires qui n’a pas été réalisé pendant ces deux dernières semaines, l’allongement des temps de parcours, l’augmentation des heures de travail de nos conducteurs vont dès la mi-février peser sur la trésorerie de nos entreprises déjà mise à mal par un exercice 2023 et un début d’année en berne sur le plan économique", regrette la FNTR Nord (fédération nationale des transports routiers). Si la fédération légitime les mouvements des "confrères agriculteurs et taxis", la filière n’en demeure pas moins touchée et elle réclame donc dans un communiqué : "écoute, accompagnement et aide des pouvoirs publics pour assurer à nos entreprises un avenir à court, moyen et long terme".
