La société vendéenne e-Néo vient d’être placée en liquidation par le tribunal de commerce de La Roche-sur-Yon. Elle développait un processus de rétrofit sur les camions, en convertissant ainsi les anciens diesels en poids lourds à hydrogène et électrique. En début d’année, elle a notamment participé, aux côtés de Charier, de Lhyfe, et d’Europe Technologies, à mettre au point le premier tracteur de chantier à hydrogène en France. Cette liquidation intervient alors que la société cherchait à lever des fonds. e-Néo l’explique, notamment en partie, par le temps nécessaire à l’obtention des différentes homologations. "Les règles à respecter sont indispensables mais elles ne sont pas toutes figées et le temps de les définir a tiraillé notre trésorerie", déclare sur les réseaux Jérémy Cantin, fondateur et directeur général d’e-Néo. Ce dernier reste notamment amer face aux acteurs du financement et face aux annonces gouvernementales sur l’hydrogène. "D’ailleurs, il est où le plan hydrogène de neuf milliards ? à la télévision, c’est sûr, mais pas une miette chez e-Néo. Pas plus qu’aucune aide d’aucun organisme officiel", s’exprime le dirigeant sur les réseaux.
La société vendéenne e-Néo dépose le bilan
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