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En plus des PGE, l'État veut aussi prolonger les prêts participatifs et obligations subordonnées de la relance
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En plus des PGE, l'État veut aussi prolonger les prêts participatifs et obligations subordonnées de la relance

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Les outils de financement nés de la crise du Covid-19 ne sont pas près de disparaître. Après les PGE, maintenus jusqu’en juin 2022, le ministère de l’Économie annonce la prolongation des prêts participatifs de la relance (PPR distribués depuis début mai) et des obligations subordonnées (censées être lancées dans la semaine du 15 novembre). Ces deux outils de quasi-fonds propres resteront disponibles jusqu’à fin 2023, au lieu de juin 2022 (sous réserve de validation de la Commission européenne). Les banques et sociétés de gestion avaient dès le début, considéré cette échéance comme très courte pour distribuer des produits assez complexes. Bercy promet d’ailleurs de les simplifier : la cotation Fiben ne sera plus forcément requise ; pour les ETI, le différé d’amortissement pourrait être porté à 6 ans (au lieu de 4) ; les entreprises détenues par des fonds y accéderont plus facilement. Le ministère assure également avoir réalisé un "gros travail de sensibilisation" pour que ces outils ne soient pas considérés comme de la simple dette, mais bien un instrument de haut de bilan. À l’origine, l’État comptait injecter 20 milliards d’euros dans 10 000 à 20 000 entreprises. Mais les prêts participatifs ont peu convaincu jusqu’à présent. Sans donner de chiffres, Bercy y voit "un signe rassurant sur l’état de la conjoncture".

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