Placée en redressement judiciaire, malgré un soutien massif de l’État, la filiale Cnim EPC (division environnement et énergie, 350 emplois à La Seyne-sur-Mer) du groupe Cnim, premier industriel privé de l’aire toulonnaise (CA 2020 : 417,90 M€, 2 700 emplois) sera fixée sur son sort le 5 avril prochain. Le tribunal de commerce de Paris rendra son délibéré après examen des deux offres de reprise. L’offre du groupe Paprec (CA 2021 : 2,2 milliards d’euros, 12 500 salariés), leader français du recyclage, est soutenue par l’administrateur judiciaire. L’offre du groupe d’ingénierie belge John Cockerill (CA 2021 : 945 M€, 5 480 collaborateurs), via sa filiale CMI France, a le soutien de l’intersyndicale UES Cnim, qui voit dans cette offre "une cohérence de projet industriel". Elle limiterait aussi la casse sociale, selon l’intersyndicale, qui note que Paprec reprendrait 210 salariés en CDI, contre 214 pour CMI. Enfin, l’offre de CMI est couplée à un partenaire local, le groupe d’ingénierie Fortil, implanté à La Seyne-sur-Mer.
Deux offres de reprise pour la filiale environnement et énergie du groupe Cnim
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