« Le Parc tourne au tiers, voir au quart de ses capacités », estime Hugues de Beaupuy, directeur général du Syndicat mixte du Parc industriel de la Plaine de l’Ain (Pipa), qui regroupe 191 entreprises sur les 1 000 hectares du site. « L’activité a largement baissé », constate-t-il, prenant en exemple le volume de carburant distribué par la station-service du parc, en baisse de 75 % depuis mi-mars. Si les sociétés de l’agroalimentaire (Lactalis, Carrefour, Barilla), de la chimie, de la pharmacie ou du conditionnement (SPI) continuent d’assurer la production et l’expédition de biens indispensables en ces temps de crise, à l’image d’Orapi, « certains acteurs de la logistique sont à l’arrêt ou ont vu leur activité diminuer de moitié », note-t-il. Reste que le Pipa demeure attractif puisque deux entreprises ont signé leur arrivée à l’image du laboratoire Arrow. Une seconde entreprise de maintenance industrielle dans les fluides, dont le nom n’a pas été communiqué, a également fait l’acquisition d’un terrain ces derniers jours.
