Convoqués le jeudi 16 février par le tribunal de Paris, la société Celia de Craon (Mayenne) et le groupe lavallois Lactalis ont confirmé dans un communiqué leur mise en examen pour "inexécution de mesures de retrait et rappel", "tromperie aggravée" et "blessures involontaires" dans le cadre de l’affaire dite du "lait contaminé" remontant à fin 2017. À l’époque, 38 nourrissons avaient été identifiés comme ayant contracté une salmonellose entre mi-août et décembre 2017. Selon Santé Publique France, "dans les 3 jours précédant la date de début de leurs symptômes", 36 d’entre eux avaient consommé du lait sorti de l’usine craonnaise Celia de Lactalis. Dans ce même communiqué, le groupe mayennais ajoute : "Cette étape marque le début de l’instruction judiciaire dans laquelle Lactalis s’engagera pleinement et en toute transparence. Nous aurons accès dans les prochaines semaines à tous les éléments du dossier et pourrons répondre précisément à l’ensemble des points soulevés par l’instruction. L’enjeu de cette procédure est de permettre la manifestation de la vérité scientifique dans ce dossier industriel complexe."
