Isère
La marque de confiseries Les Petits Bonheurs lève 850 000 euros
Isère # Commerce

La marque de confiseries Les Petits Bonheurs lève 850 000 euros

S'abonner

Lancée en 2016 par le pâtissier Thierry Court, la marque grenobloise de confiseries artisanales a annoncé avoir bouclé un tour de table de 850 000 euros pour financer la construction d’une nouvelle usine, à Apprieu, avec pour objectif de quadrupler la production. Coût total de l’investissement : 1,3 million d’euros.

Le chocolatier confiseur Thierry Court a lancé Les petits bonheurs en 2016 en misant sur la fabrication artisanale de confiseries. Son atelier grenoblois va déménager à Apprieu dans une nouvelle usine — Photo : Les Petits Bonheurs

Il n’y a pas que les medtech et autres deeptech qui bouclent des levées de fonds dans la métropole grenobloise. Ainsi, la marque de confiseries Les Petits Bonheurs (6 salariés ; 450 K€ de CA fin 2022), lancée en 2016 par le pâtissier, chocolatier et confiseur Thierry Court, vient d’annoncer avoir levé 850 000 euros afin de financer la construction de son nouveau site de production, à Apprieu (Isère). Le confiseur grenoblois, dont l’atelier est installé en plein centre-ville, rue de la Poste, a bouclé ce premier tour de table auprès de partenaires privés de la distribution et de l’e-commerce et des fonds Casra Capita et RDD. Les Petits Bonheurs a également obtenu des financements bancaires pour les aménagements et le matériel pour un investissement global de 1,3 million d’euros.

"La capacité de production de notre atelier actuel n’était absolument plus adaptée à nos ambitions et notre carnet de commandes", explique ainsi Thierry Court. "Nous avions besoin que notre nouveau site de production soit suffisamment facile d’accès pour l’acheminement des matières premières et suffisamment spacieux pour quadrupler, a minima, notre production", poursuit l’artisan.

Une demande de plus en plus soutenue

L’accélération prochaine de la production - la construction du site d’Apprieu sera achevée d’ici 4 à 5 mois - devrait permettre au confiseur de répondre à une demande croissante, alors que le Grenoblois a déjà séduit des enseignes bien connues : les Galeries Lafayette, Le Printemps ou la Grande Épicerie commercialisent ainsi ses produits au sein de leurs magasins, et quelques hôtels de luxe parisiens ont également référencé la gamme des Petits Bonheurs pour la proposer à leurs clients. Les Petits Bonheurs entend également s’attaquer à de nouveaux réseaux de distribution, tels que les boutiques Relay en gares et aéroports, ou dans les parcs d’attractions et les cinémas.

La spécificité du confiseur qui lui a pour le moment permis de tirer son épingle du jeu face aux géants de la confiserie ? Revisiter les bonbons et biscuits ou barres phares de l’industrie agroalimentaire, avec le savoir-faire artisanal d’un chocolatier pâtissier, et des ingrédients plus naturels et moins sucrés. Thierry Court entend d’ailleurs conserver le côté artisanal de ses produits, malgré le passage à une production à plus grande échelle. "Malgré ses projets de croissance, Les Petits Bonheurs est - et restera - une marque artisanale, où la transmission des gestes et le savoir-faire humain primeront toujours sur la mécanisation", assure le confiseur.

Isère # Commerce # Distribution # E-commerce # Agroalimentaire
Fiche entreprise
Retrouvez toutes les informations sur l’entreprise COURT