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Coronavirus : SPCV relance une production de doigtiers en caoutchouc
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Coronavirus : SPCV relance une production de doigtiers en caoutchouc

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La PME SPCV (Silicone Plastique Caoutchouc Voreyzien), fabricant de tétines de biberons en caoutchouc naturel basé en Haute-Loire, remet sur le marché un produit tombé en désuétude, le doigtier, comme alternative aux gants de protection en latex ou en vinyle.

— Photo : DR

SPCV (Silicone Plastique Caoutchouc Voreyzien) vient de relancer la production de doigtiers en caoutchouc. Un produit que l’entreprise, créée en 1954 à Vorey-sur-Arzon en Haute-Loire, avait pratiquement cessé de fabriquer. Ces embouts de doigt en caoutchouc naturel étaient le plus souvent utilisés par des professionnels en contact avec le papier - notamment dans les imprimeries - ainsi que dans les banques pour le comptage des billets.

Après trois semaines d’arrêt de son activité de moulage de caoutchouc naturel et de silicone par compression et injection, la PME familiale dirigée par Suzanne Grangette a relancé cette production pour certains professionnels du secteur médical ou des utilisateurs de matériel bureautique collectif susceptibles d’être infectés par le Covid-19.

Spécialiste de la tétine de biberon en caoutchouc

« Ces doigtiers, constitués à 96 % de caoutchouc naturel issu d’une plantation d’hévéa du Vietnam, sont pour le moment vendus principalement sur notre site web. Ils s’adressent à des infirmiers qui ont des gestes manuels à accomplir auprès de leurs patients. Ils peuvent aussi convenir à des personnes amenées à travailler sur les machines dont le clavier de commandes est mutualisé entre différents utilisateurs », explique la dirigeante de SPCV, qui a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2,3 millions d’euros en 2019, dont 30 % à l’export, avec 28 salariés.

Ce spécialiste de la tétine de biberon en caoutchouc ou en silicone, qui travaille notamment pour la puériculture, l’alimentation animale, le secteur médical et l’industrie, met en avant le caractère naturel de ses embouts de doigts, « dont l’utilisation prolongée ne provoque pas d’intolérance ou d’allergie, à la différence des gants en latex ou en vinyle. Ils sont réutilisables un grand nombre de fois après lavage et non polluants pour l’environnement », assure Suzanne Grangette.

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