Université Medef : Les patrons s'y oxygènent et plus encore...
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Université Medef : Les patrons s'y oxygènent et plus encore...

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Cette année encore, une délégation de patrons azuréens a fait le déplacement les 29 et 30 août pour participer au grand raout patronal.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Une fois n'est pas coutume, un vent d'optimisme a soufflé sur le campus HEC de Jouy-en-Josas, terre d'accueil de l'université d'été du Medef, qui s'est tenue les 29 et 30 août derniers. L'élection d'Emmanuel Macron, ce président pro-entreprises tant attendu par les patrons, n'y est sans doute pas pour rien. En témoigne le discours inaugural de Pierre Gattaz, moins combatif qu'à l'accoutumé, centré sur une France rêvée, donc réformée, simplifiée et mondialisée, salué par une standing ovation. « Une vraie rock star », s'amuse Philippe Renaudi, président de l'UPE06, qui a fait le déplacement pour la première fois. « Cette année, on parle beaucoup de renouveau, de positivité. Comme dans une auberge espagnole, chacun vient y mettre sa part d'optimisme, cela donne une construction intéressante », commente l'assureur niçois, Yohan Niddam. « Il y a une réelle attente, reprend le patron des patrons azuréens. On est sur la piste de décollage, les gaz sont mis, faudrait cependant pas que des réformettes viennent nous couper les ailes ». La confiance retrouvée n'empêche pas la vigilance.

De l'oxygène et du business

Regroupés en délégation, conduite par l'UPE06, les chefs d'entreprise maralpins ont vécu cette université comme « un moment d'oxygénation du cerveau et en même temps très formateur », indique Bruno Valentin (Pôle Company). « C'est l'occasion de rencontrer des gens inspirants », renchérit David Houssemand (Inventy), conquis par l'intervention du P-dg de Michelin, Jean-Dominique Sénard. « Il m'a donné envie d'entreprendre encore plus et de chercher le meilleur compromis entre l'entreprenariat et la solidarité ». Et, comme le business n'est jamais loin, le fondateur de la pépite sophipolitaine en a profité pour « créer du réseau avec d'éventuels prospects », quitte à aborder le P-dg d'Accenture sur un parking, à la manière BA06. « Ils sont accessibles. Si l'on arrive à les accrocher avec un pitch percutant, cela peut ouvrir des perspectives intéressantes ».

Des projets et du réseau

Pour d'autres, il s'agit de faire avancer des projets au service du territoire. A l'instar de Stéphanie Godier, directrice de l'association Recherche et Avenir, à l'origine du dispositif RUE qui vise à rapprocher les laboratoires de recherche académiques et les entreprises via des projets communs. Un dispositif à vocation désormais régionale, « suivi par la Commission Innovation et Compétitivité du Medef », auprès de laquelle l'astrophysicienne s'est rappelée au bon souvenir. Pour Laurent Lachkar, vice-président de la CCI Nice Côte d'Azur en charge de la formation, « il s'agit de benchmarker les bonnes pratiques. A cet égard, on trouve ici un large panel », quand d'autres, en l'occurrence les équipes de Team Côte d'Azur, sur un stand dédié, promeuvent le territoire. « On s'aperçoit que le territoire souffre encore d'un problème d'image. Si Sophia Antipolis est bien identifiée des Parisiens, Nice Smart City beaucoup moins », explique Pascale Pécha, directrice grands comptes de l'agence de développement économique pour qui « le test s'avère très positif », leads à l'appui. Enfin, tous soulignent « l'occasion de créer des liens au sein même de la délégation », « le bien-être de se retrouver ensemble ». Et Bruno Valentin de conclure : « En cette période de négociations un peu âpre qui s'ouvre, cela fait du bien de se sentir un peu fort. »

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