Un mois vu par Thierry Uring

Un mois vu par Thierry Uring

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Délégué général Udimec (branche de l'UIMM Isère et Hautes-Alpes) Parcours Né en 1954 Diplômé de l'INP Grenoble (1978) et de l'IAE Paris (1984) Vingt ans d'expérience en management d'unités internationales : Dassault électronique ; Thomson-CSF (1989) ; joint-venture MDTT en Floride (Thomson-CSF, Diehl, Thorn EMI, Lockeed) ; Thales Airborne System (1999) ; Thales Optronique (2003) Président du directoire de Somudimec, coopérative de financement des entreprises, depuis 2011
— Photo : Le Journal des Entreprises

Élections au Medef. « La problématique n'est pas celle d'une personne et de ses états d'âme, mais des entrepreneurs qui veulent que l'on parle en leur nom, que l'on porte leur voix. Les guerres picrocholines et les histoires de statut sont ridicules. Il faut mettre en avant un mouvement efficace, à l'image de ses entreprises, être force de proposition dans un dialogue social apaisé. Le Medef devrait travailler, comme une entreprise, sur un projet à cinq ans, pas à quinze ans. Il faut être innovant, dans une démarche de reconquête de l'envie d'entreprendre pour changer la courbe de la morosité. On ne peut pas demander de gros efforts aux salariés si on est dans une chamaillerie de personnes. »




Accord national interprofessionnel.

« C'est une avancée, pas une révolution ; ce n'est que le premier résultat d'un dialogue social prometteur. Mais il ne faut pas s'arrêter. Nous devons combattre l'insécurité et les lourdeurs juridiques. Nous passons beaucoup trop de temps à expliquer le réglementaire aux chefs d'entreprise. Nous devons également travailler sur la compétitivité coût et hors coût. Et le chômage élevé ne doit pas être un frein à ce travail ; les chiffres records du chômage ne doivent pas nous éloigner de l'objectif de développement industriel. D'autant plus que l'industrie manque de personnels qualifiés. »




L'Europe face au Mali et à la Syrie.

« Il y a trop de tergiversations sur l'aide à apporter au Mali et à la Syrie. Le plus important est de montrer que nous croyons à un demain de l'Europe et du monde via une solidarité envers les pays en difficulté. Il faut oser, il faut avoir du courage ! La solidarité est une force pour faire avancer les pays en crise. Je ne supporte pas que la Syrie soit laissée à l'abandon, que l'on compte les morts et les réfugiés. Il est difficile de croire que 400 millions d'Européens n'aient pas les moyens de faire une Europe qui porte la paix. »




Le pape François.

« L'espoir vient de Rome. François est celui que l'on n'attendait pas. Il n'est pas venu avec un programme mais a été choisi pour sa vie quotidienne au service des plus petits. Il montre l'exemple. Il est intéressant de voir que des valeurs fortes peuvent être mises en avant. Elles sont le meilleur frein au populisme. »