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Technibus invente un dispositif de désinfection automatique des bus
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Technibus invente un dispositif de désinfection automatique des bus

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Spécialisée dans la climatisation des bus, la société ligérienne Technibus vient de mettre au point un dispositif unique en France de désinfection automatique des bus et tramways. Un dispositif qui a déjà séduit la Société de transports de l’agglomération stéphanoise.

Présentation du prototype de désinfection automatique mis au point par la société Technibus, à Montarcher, dans la Loire — Photo : STAS

Spécialisée dans la climatisation des bus, la société Technibus, basée à Montarcher (Loire), vient de mettre au point un dispositif de désinfection automatique des bus et tramways. Développée en partenariat avec l’entreprise de transport Chazot et la Société de transports de l’agglomération stéphanoise (STAS), cette innovation repose sur un concept de pompe à haute pression qui vient aspirer un virucide dans un réservoir pour ensuite le nébuliser directement dans l'espace voyageurs des véhicules ou via les buses de climatisation des bus.

Imaginé par le président de Technibus Alain Rolle au moment de l'épidémie de grippe H1N1 en 2009, ce procédé a été remis au goût du jour avec l’apparition de la pandémie de Covid-19. Pour développer le prototype, Alain Rolle s’est appuyé sur les compétences de ses deux autres entreprises : la Métallerie Tête, à Julienas (Rhône), et AT Cars et Bus, à Mornant (Rhône). Avec Technibus, ces trois sociétés pèsent 25 salariés et 3 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Plus de 100 000 cars et bus en France

Un chiffre amené à se développer fortement grâce à ce dispositif de désinfection unique en France, susceptible d’équiper à terme les plus de 100 000 cars et bus en circulation dans l’Hexagone. Pour l’heure, l’innovation de Technibus a déjà conquis la STAS, qui a prévu de la déployer d’ici la rentrée de septembre dans ses 43 tramways puis, dans les mois qui suivent, dans les 150 bus qui composent son réseau. Un investissement qui représente une enveloppe de 500 000 euros pour la filiale locale du groupe Transdev.

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