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SportCom renforce sa présence au Royaume-Uni
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SportCom renforce sa présence au Royaume-Uni

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Chaque mois, le JDE décrypte avec son partenaire International Ouest Club (IOC) le club des entreprises actives à l’international, les enjeux du développement des entreprises régionales à l’international. Présente à l’export depuis les Jeux Olympiques de Londres en 2012, la PME nantaise SportCom a fait du Royaume-Uni un marché prioritaire où écouler ses équipements pour les sports de combat et arts martiaux.

L'équipe de SportCom entoure le championt de boxe Christian M'Bili — Photo : SportCom

Depuis sa création en 2003 par Jean-René Savary, SportCom basée à Treillières, développe des équipements pour les sports de combat et arts martiaux. Les rings escamotables, tatamis enroulables, sacs de frappe ou encore cages MMA (arts martiaux mixtes) pliables de la PME (20 salariés, 5,7 M€ de CA) sont commercialisés auprès des collectivités, associations, fédérations sportives, clubs privés de sports de combat et salles de fitness, en France mais aussi à l’étranger. En effet, depuis les Jeux Olympiques de Londres en 2012, SportCom est très présent à l’international. L’export représente un tiers du chiffre d’affaires de l’entreprise et son dirigeant ne compte pas en rester là. "D’ici sept ans, nous visons un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros, dont plus de la moitié réalisée à l’international. Cela exige un gros effort de déploiement. Nous pouvons nous appuyer sur l’engouement pour la pratique loisirs des sports de combat, qui ne relève pas d’un effet de mode, mais d’une utilité reconnue en termes de santé, avec notamment des bénéfices pour le cœur", souligne Jean-René Savary.

La conquête du Royaume-Uni par étapes

Le Royaume-Uni constitue le premier marché export sur lequel SportCom a l’intention d’intensifier ses efforts en ciblant la clientèle des clubs de sport privés et des écoles. "C’est un marché de 80 millions d’habitants, à fort pouvoir d’achat, très ouvert et c’est un pays qui affectionne les sports de combat", argumente le dirigeant. Ce dernier a envisagé d’ouvrir une filiale dans le pays pour accélérer son développement. Mais une étude de marché a montré qu’une telle implantation était trop coûteuse tant que le chiffre d’affaires dans le pays n’atteignait pas 1 à 1,5 million d’euros. "Nous allons procéder étape par étape. Nous cherchons actuellement à embaucher un natif avant d’ouvrir une filiale d’ici trois ans, quand nous aurons le volume d’affaires suffisant", précise Veneta Georgieva, directrice des ventes et du marketing chez SportCom. Celle-ci a également testé une approche via des distributeurs. "À la différence de l’Allemagne où cela fonctionne bien, la commercialisation par des distributeurs n’est pas adaptée au Royaume-Uni. Le distributeur ne défend pas nos savoir-faire. Or, il faut être présent sur place pour défendre notre technicité, donner des conseils, être disponible y compris le week-end, essentiellement par WhatsApp et en Visio, qui sont des solutions très agiles pour cela", témoigne-t-elle. Parler anglais est également un impératif : le recrutement de tous les collaborateurs de SportCom se fait en anglais. "Moi-même, je prends des cours d’anglais depuis longtemps et je continue", indique Jean-René Savary. Les autres bonnes pratiques recommandées par SportCom sont de se faire accompagner par une entreprise locale qui connaisse bien les circuits administratifs et les process, de se rendre régulièrement dans le pays pour entretenir la proximité.

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