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Soleil du Sud recrute pour grandir
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Soleil du Sud recrute pour grandir

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La PME varoise Soleil du Sud compte parmi ces entreprises qui manquent de bras pour grandir. Pourtant, les projets sont nombreux. Son dirigeant Joël Oros, qui est en train de doter son entreprise d’un siège social, à l’image de ses engagements, espère très rapidement dépasser la cinquantaine de salariés.

Joël Oros, dirigeant et fondateur de Soleil du Sud — Photo : Soleil du Sud

En 2023, le producteur d’électricité photovoltaïque Soleil du Sud a poursuivi son ascension. La PME varoise a décroché un appel à projets de la DREAL pour équiper les toitures de 11 bâtiments de l’État en région Paca. Elle s’est vue confier par la commune de la Farlède la réalisation de centrales photovoltaïques sur différents bâtiments communaux. Les communes de Montauroux, Ginasservis, Rocbaron ou Solliès-Toucas lui ont fait confiance pour équiper les toits de leurs écoles. Le département des Alpes-de-Haute-Provence l’a retenue pour équiper en photovoltaïque en autoconsommation les collèges Henri-Laugier à Forcalquier et Jean-Giono à Manosque. En quinze ans d’existence, Soleil du Sud a achevé des dizaines de projets, pour une puissance cumulée de 20 MW. Elle a actuellement dans son portefeuille 67 centrales à construire ou en construction pour une puissance totale de 12 MW.

Soleil du Sud a actuellement dans son portefeuille 67 centrales à construire ou en construction pour une puissance totale de 12 MW — Photo : Soleil du Sud

14 postes à pourvoir

"Les projets sont nombreux, néanmoins notre croissance est aujourd’hui liée à notre capacité à recruter", confie le dirigeant Joël Oros. Avec un effectif de 43 salariés, il manque à l’entreprise 14 salariés, principalement des couvreurs charpentiers. Faute de bras, elle a dû faire une croix sur 30 % de son chiffre d’affaires en 2023 et son planning, qui pourrait courir jusqu’en 2025, s’arrête, pour l’heure au printemps 2024. "Après avoir franchi la barre des 10 millions d’euros en 2022, nous avions un objectif de 14 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Nous serons à 12 millions d’euros." Car, l’entrepreneur a des convictions, au premier rang desquelles figure le non recourt à de la sous-traitance, du ressort de son métier. "Depuis notre création en 2009, nous réalisons nous-même les installations que nous concevons et que nous exploitons", assume le dirigeant, qui est allé jusqu’à l’inscrire dans les statuts de l’entreprise, devenue société à mission en décembre 2022. "Il n’y a pas eu de révolution, nous avons simplement formalisé nos actions et désormais nous n’y dérogeons plus !"

Une mission et un bâtiment durables

Soleil du Sud a affirmé sa raison d’être, qui est de "mettre en œuvre des solutions photovoltaïques durables et responsables. "Trois axes, le développement durable, la performance et la qualité, l’impact carbone, assortis de 10 actions concrétisent cette mission. C’est ainsi que la PME a réalisé son premier bilan carbone en 2021 : "il était alors bénéficiaire, parce que nous produisons une électricité décarbonée", confie Joël Oros, qui s’astreint à ne plus prendre l’avion pour ses déplacements professionnels ou a opté pour un fournisseur de panneaux fabriqués en France, l’alsacien Voltec Solar. "Dès lors, une fois que nous avons convaincu des collectivités locales ou des entreprises de travailler avec nous, nous sommes finalement les seuls sur notre marché", souligne l’entrepreneur.

L’année prochaine, ces engagements s’incarneront aussi dans le nouveau siège social de l’entreprise, toujours sur la commune de Rocbaron. Moyennant un investissement de 4 millions d’euros, il va plus que doubler sa surface de bureaux et d’entrepôt, multiplier par 5 son terrain et rénover un bâtiment à l’image de ses convictions, à la fois autonome en eau et en électricité, mais aussi "nourricier" grâce à un potager de 1 000 m².

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