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SantéVet attaque le marché italien et lance une plateforme européenne de mutualisation d'informations
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SantéVet attaque le marché italien et lance une plateforme européenne de mutualisation d'informations

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En pleine croissance, l’assureur de santé animale SantéVet continue de tisser sa toile avec l'ouverture d'une filiale à Milan et le lancement d'une plateforme européenne de mutualisation d’informations, issues des acteurs du secteur du bien-être et de la santé animale. Un observatoire qui lui permettra de collecter de précieuses données pour son propre développement.

Jérôme et Hugues Salord ont créé SantéVet il y a 15 ans — Photo : SantéVet

Le leader de l’assurance santé pour les chiens et chats SantéVet (420 salariés ; 90 M€ de primes encaissées en 2022), qui fête ses 20 ans d’existence cette année, annonce une croissance de plus de 20 % de son chiffre d’affaires au 1er semestre 2023. Une tendance qui devrait se confirmer sur l’année, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 105 millions d’euros.

Déjà présent en Allemagne, en Belgique et en Espagne, le groupe a pour ambition de réaliser 50 % de ses ventes à l’international d’ici 2026-2027. Il vient d’ouvrir, le 12 juin, une filiale à Milan en Italie, un marché à fort potentiel puisqu’à ce jour, moins de 1 % des animaux sont assurés. De nouveaux projets d’implantation en Autriche et au Portugal sont à l’étude. "Nous sommes déjà leaders en France, en Belgique et an Espagne", se réjouit Hugues Salord, président de SantéVet.

Créer une base de données européenne

Désireux de se positionner comme acteur majeur du pet market, le leader français de l’assurance pour les animaux de compagnie, qui a levé 150 millions d’euros de fonds en février 2022, vient de dévoiler son projet d’observatoire européen, le Pet Tech Observatory. L’objectif : centraliser et valoriser toutes les informations de son secteur d’activité (potentiellement 265 entreprises de la Pet Tech), en partenariat avec des marques de pet food, d’autres acteurs de l’assurance santé, des chaînes de cliniques vétérinaires et des start-up (biotech et sociétés de garde d’animaux).

"Il y a beaucoup de créativité dans le secteur du bien-être animal, nous voulons donner de la visibilité à des jeunes pousses prometteuses, comme le site de garde d’animaux "Emprunte mon toutou", ou à des start-up développant des applications GPS pour retrouver un animal égaré. Nous les aiderons à trouver des financements et échangerons des bonnes pratiques avec elles", détaille Hugues Salord.

Porté par un site internet dédié multilingue qui sera opérationnel dès la rentrée 2023, le projet de mutualisation des informations autour de l’animal de compagnie permettra à l’assureur de partager les données médicales issues de 5,6 millions de demandes de remboursement depuis sa création en 2003, soit l’équivalent de 360 millions d’euros versés à ses clients propriétaires de chiens et chats.

Utilisation prédictive

Alimentée par d’autres acteurs du secteur, la plateforme lui procurera également des données utiles pour sa propre activité (travail d’actuariat, développement de nouvelles garanties, etc.). "Nous allons croiser toutes ces informations pour les affiner et les utiliser de façon prédictive."

Enfin, l’assureur lyonnais annonce relancer son fonds de dotation destiné à soutenir financièrement des entreprises à mission et des associations engagées pour le bien-être animal. Doté d’un budget de 100 000 euros en 2023, le fonds rebaptisé SantéVet Solidarité reverse notamment 1 % des bénéfices issus de la souscription de ses nouveaux contrats d’assurance à l’association de protection animale YouCare, aide Seconde Chance à digitaliser sa plateforme et compte se rapprocher de l’Entreprise des Possibles pour reloger des publics précaires avec leur animal.

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