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Quantilia met de la transparence dans l'univers de la finance
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Quantilia met de la transparence dans l'univers de la finance

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La fintech Quantilia, fondée en 2017 à Nice, propose aux investisseurs institutionnels et aux bureaux de gestion de patrimoine une solution logicielle permettant de mieux comprendre les données financières des marchés.

Florian Garivier, Laurence Fauchon et Guillaume Subias, cofondateurs de Quantilia à Nice — Photo : DR

À la manière de Yuka, l’application qui éclaire le consommateur en détaillant la composition d’un produit, Quantilia a développé une solution destinée à insuffler de la transparence dans l’univers de la finance pour le compte des investisseurs de moyen et long termes, caisses de retraite et "family offices" (sociétés de gestion de patrimoine).

La start-up fondée à Nice en 2017 par Florian Garivier, Laurence Fauchon et Guillaume Subias, trois experts internationaux de la finance de marché, ne donne pas de conseils aux investisseurs mais leur propose des outils d’appréhension du marché avec de l’éthique en prime.

Leur équipe d'ingénieurs, mathématiciens et informaticiens a mis au point un logiciel, disponible moyennant un abonnement dans le cloud, permettant de traiter un très grand nombre de données relatives à chaque investissement. "Nous ne sommes pas des conseillers, nous n’avons pas de rémunération sur la performance mais si vous savez dans quels produits vous investissez, vous allez forcément mieux gérer", explique Florian Garivier.

Critères extra-financiers

Cinq ans après la création de l'entreprise, les algorithmes de Quantilia analysent quotidiennement 80 milliards d’euros d’encours clients. La clientèle est confidentielle, les portefeuilles appartenant aux fortunes familiales à la tête des géants du Cac 40 et aux caisses de retraite dans lesquelles investissent des fonds de pension. L’objectif pour ces structures ? Gagner de l’argent certes, mais pas seulement… "Nous voyons désormais énormément de critères extra-financiers devenir prioritaires avec la volonté d’aller vers des investissements soutenables. La logique n’est plus seulement financière", détaille Florian Garivier.

Dans un contexte de crise sanitaire et de guerre sur le continent européen, les marchés s’affolent, deviennent fébriles. "Nous sommes à un moment charnière, en pleine période d’incertitudes. Les acteurs de l’investissement sont stressés car il est difficile d’avoir une vision sur six mois à un an. Notre rôle consiste à leur donner davantage de visibilité", complète le dirigeant.

Filiales à l'étranger

Quantilia, installée dans le centre-ville de Nice, s’adresse à une clientèle internationale, raison pour laquelle l’entreprise envisage de se développer hors des frontières hexagonales. "Nos clients se situent à Paris, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg et dans les pays anglo-saxons. Les caisses de retraite sont bien souvent décentralisées et basées en Scandinavie, en Australie et au Moyen-Orient", détaille Florian Garivier, qui souhaite ouvrir des filiales à l’étranger.

Pour mener à bien ce dessein, l’entreprise envisage une deuxième levée de fonds à horizon 2023, notamment pour se positionner sur les marchés anglo-saxons. "Avec mes associés, nous resterons majoritaires", assure-t-il. Quantilia, qui emploie une dizaine de collaborateurs, poursuit ses investissements en R & D. Adhérent de la French Tech, l’entreprise double son chiffre d’affaires (non communiqué) tous les ans.

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