Le Journal des Entreprises : Depuis le 1er janvier, vous avez pris la direction générale du groupe. Comment se porte-t-il ?
Suite à la vente de la Clinique du Pré l'année dernière, le groupe totalise aujourd'hui une vingtaine de millions d'euros de chiffre d'affaires. Nous comptons 175 salariés répartis sur nos filiales Foncière Lelièvre (immobilier), IEL (immobilier d'entreprise), France Bâtiment (rénovation et entretien), Sofil (assistance à maîtrise d'ouvrage) et Lelièvre Communication. On va mettre l'accent sur le développement de la Foncière Lelièvre (7 millions d'euros de CA). C'est notre premier métier, on le maîtrise. L'énergie est mise là où nous sommes bons.
Comment cela va se concrétiser ?
Nous avons neuf agences au Mans, trois à Paris et quatre à Tours, Rennes, Nantes et Vannes. Il y a de bonnes perspectives de développement en région parisienne ainsi qu'à Nantes et Rennes. Des zones à fort potentiel avec des milliers de nouveaux arrivants chaque année. On se concentre sur les secteurs où nous sommes bien implantés pour consolider nos sites. Le groupe n'a pas vocation à croître trop rapidement. Nous étudions des rachats là où l'on peut amortir notre croissance. D'ailleurs, nous finalisons un rachat à Paris. Trois agences appartenant à la même holding. Ce sera effectif en avril.
Ce renforcement de l'activité immobilière et la vente de la Clinique du Pré en 2016 peut-il amener à l'abandon de certains métiers du groupe ?
Nous mettons effectivement les moyens sur la foncière, mais ce qui est dans le groupe reste dans le groupe. La volonté est de consolider là où nous sommes présents. Il n'y a pas de développement vers de nouveaux territoires. Par exemple, notre filiale France Bâtiment (4 millions d'euros de CA, 20 salariés) qui travaille essentiellement en Ile-de-France va être amenée à se développer d'ici trois à cinq ans. Mais cela se fera là où le groupe possède des agences.
