Clélia et Mélinda Chassagneux ont fondé en décembre 2018 la marque de vêtements Maison Monarque, avant d’être rejointes dans l’aventure début 2021 par leur jeune sœur Julia, qui a pris en charge le développement digital de l’entreprise de 6 personnes. "Le monarque est un papillon migrateur, précise Mélinda Chassagneux, cofondatrice de l’entreprise, et nous allons chercher l’inspiration pour nos créations dans des tissus venus d’ailleurs. Nous ne créons ensuite que des éditions limitées, les tissus étant eux-mêmes produits en petite quantité." Maison Monarque, qui se définit comme une marque "glamour, chic et écoresponsable", fait fabriquer la majorité de ses vêtements en France. Seuls les blazers sont confectionnés au Portugal. "Pour l’instant, ajoute Mélinda Chassagneux, nos tissus proviennent essentiellement du Japon et des Pays-Bas et nous continuons d’en chercher dans d’autres pays, le reste de nos fournisseurs étant en France. L’idée est de se différencier en alliant le made in France à un sourcing à l’étranger, avec une démarche éthique en travaillant uniquement avec une matière naturelle ou recyclée."
Commercialiser en phygital
La start-up, hébergée et accompagnée par la coopérative Angers French Tech, commercialise ses créations sur son site internet et dans plusieurs boutiques ou corners à La Baule, Narbonne, Angers, Nantes ou Paris, et veut maintenant augmenter ses points de vente. "Notre développement a été ralenti par la crise sanitaire et la commercialisation est désormais notre plus gros objectif, précise Mélinda Chassagneux. Nous voulons travailler sur le phygital, à la fois sur notre site internet et dans des boutiques indépendantes ou de créateurs. Les marges sont moins importantes avec la vente physique, mais elle permet une réelle visibilité." Pour développer leurs canaux de distributions et présenter leurs créations, les fondatrices de Maison Monarque ont organisé un premier événement à Angers en novembre, puis s’attaqueront aux salons professionnels en janvier 2022. "Nous voulons tout d’abord nous renforcer et nous stabiliser en France, indique Mélinda Chassagneux, puis nous développer dans d’autres pays d’Europe à partir de l’an prochain."
