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Maison Berger Paris investit 2 millions d'euros pour automatiser son outil de production
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Maison Berger Paris investit 2 millions d'euros pour automatiser son outil de production

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Le fabricant normand de lampes à catalyse Maison Berger Paris investit deux millions d’euros dans l’achat d’une nouvelle machine capable de fabriquer deux fois plus rapidement ses produits liquides pour recharges de parfums, ainsi que du gel hydroalcoolique.

Maison Berger Paris produit chaque année entre 6 à 7 millions de bouteilles et flacons dans son unique site de production de Bourgtheroulde (Eure) — Photo : Sébastien Colle

La nouvelle machine attendue par le fabricant de lampes à catalyse Maison Berger Paris va permettre à l’industriel de fabriquer deux fois plus vite ses produits liquides pour ses recharges de parfums, ainsi que ses flacons de gel hydroalcoolique, une production entamée lors du confinement et pérennisée depuis. Un investissement de deux millions d’euros pour la PME basée à Bourgtheroulde (Eure), "avec un chantier en deux tranches d’un million d’euros en 2023 et un autre million en 2024, pour une machine qui disposera d’une plus grande vitesse de remplissage que notre parc existant", précise Olivier Sillion, président du groupe Emosia (500 salariés, 120 M€ de chiffre d'affaires), maison mère de Maison Berger (150 salariés, 60 M€ de chiffre d'affaires).

Une nouvelle machine dont le coût est en partie soutenu par le programme France Relance "afin de nous permettre de passer à une production industrielle de gel hydroalcoolique sur la même ligne de fabrication que nos parfums", décrit le dirigeant.

Soit 30 % de capacité de production en plus pour Maison Berger, dont la production, tous produits confondus, tourne entre 6 à 7 millions de bouteilles et flacons par an, et dont 75 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’international.

Optimisation de la production

Plus rapide, la nouvelle machine d’origine française, dont une partie est fournie par le fabricant de machines pour production industrielle PGF Partner (Yonne) et l’autre par Firac (Yvelines / groupe Snef), spécialisé dans l’automatisation des équipements et procédés industriels, proposera également plus de flexibilité pour la chaîne de production de Maison Berger : "Grâce à cette machine, nous pourrons passer d’une formule à une autre et d’un format à un autre rapidement", précise Olivier Sillion.

L’investissement de Maison Berger vise également à une plus grande automatisation de sa production en matière de conditionnement. "Nous avons beaucoup de contraintes réglementaires car nous utilisons des produits inflammables qu’il faut signaler sur les packagings, ce qui peut-être disgracieux alors que nous cherchons à présenter un produit esthétique et design", souligne le président d’Emosia. L’enjeu pour le pôle R & D de Maison Berger a donc été de trouver les moyens de passer de produits pré-remplis dont l’esthétique pouvait être gâchée par de trop nombreuses pastilles préventives, à un modèle avec contenant vide (comme une lampe) ne nécessitant pas d’indications particulières, et emballé dans le même paquet avec une recharge de produit indépendante (contenant les indications). "L’automatisation avec notre nouvelle machine nous permet d’optimiser la mise en paquet et l’emballage des produits. Le tout pour un même produit fini et sans prendre plus de place", se félicite Olivier Sillion.

Une nouvelle unité logistique

L’arrivée de la nouvelle machine a mis en lumière un problème de place sur le site de Bourgtheroulde. Pour y remédier, l’entreprise a décidé de créer un nouvel entrepôt de stockage sur un terrain adjacent à celui de son usine. Un nouveau bâtiment de 2 000 m2 qui servira non seulement au stockage mais permettra également de disposer d’un espace pour réaliser de l’assemblage.

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