Le 12 juillet, Loudéac Communauté et l’État, représenté par le préfet des Côtes-d’Armor Thierry Mosimann, ont signé le premier Contrat de Relance et de Transition Écologique (CRTE) du département. "Ce contrat intervient dans le cadre du plan de relance pour regrouper les aides de l’État pour les projets publics comme privés et associatifs", a expliqué Xavier Hamon, président de Loudéac Communauté. Des aides qui, sur le plan économique, peuvent prendre la forme de l’accompagnement des entreprises, notamment dans les domaines forts du territoire que sont "l’agriculture, l’agroalimentaire, la logistique, le tourisme et l’industrie, sans oublier l’économie sociale et solidaire".
Affirmer la marque de territoire
Élaboré par les services de la collectivité en lien avec les services préfectoraux, le contrat comporte trois axes : un territoire de production engagé (développer l’écologie industrielle et publique territoriale ; affirmer la marque de territoire autour de productions de terroir ; fiscalité incitative et production électrique renouvelable), miser sur la (bio) diversité (développement économique bio-responsable ; développer la restauration en circuit court ; miser sur la formation), et limiter son empreinte (écosystème de mobilités décarbonées ; limitation de la consommation énergétique des bâtiments).
Les entreprises intéressées par les appels d’offres du plan de relance doivent "venir chercher l’information auprès des élus locaux, de la CCI, de la chambre de l’artisanat", souligne Thierry Mosimann, qui voit dans ce premier CRTE des Côtes-d’Armor, conclu pour six ans, un "moment important". "C’est un contrat intégrateur, qui a vocation à regrouper l’ensemble des contrats passés et à venir, comme les Petites villes de demain, par exemple. C’est aussi un contrat de relance, qui doit profiter à toutes les collectivités et à tous les acteurs économiques, et un contrat de transition écologique, qui est la priorité transversale qui innerve l’ensemble des aides. Enfin, c’est une démarche vers plus d’efficacité et de souplesse, qui fait converger les priorités du territoire avec les orientations de l’État", a martelé le préfet.
Sept Contrats de Relance et de Transition Écologique, soit un par établissement public de coopération intercommunale, sont prévus dans les Côtes-d’Armor.