Un an presque pile poil après son élection à la mairie de Bordeaux, Pierre Hurmic fait un bilan d’étape. L’élu écologiste confirme ses objectifs en matière de logements, notamment son intention d’augmenter la part annuelle de construction des logements sociaux (de 1 000 à 1 500) et son ambition d’un urbanisme "frugal" (matérialisé parun label dont 10 projets démonstrateurs devraient sortir de terre dans les prochains mois, soit 1 200 logements).
Budget maintenu
Côté gestion, la première adjointe de Pierre Hurmic chargée des finances, Claudine Bichet, a réitéré le souhait de la Ville de maintenir ses investissements, soit 530 millions d'euros prévus d'ici à 2026 (dont 120 millions d'euros d'emprunt), le tout avec la volonté d'une "stabilité fiscale". Pour rappel, le coût des mesures motivées par la crise sanitaire a été évalué à 20 millions d’euros.
"50 % de ces investissements seront dédiés à la rénovation et à l’entretien de l’existant" et "un tiers de ce montant est investi pour l’adaptation de notre ville au changement climatique", détaille Claudine Bichet. L'élue a également soutenu que de nouvelles propositions allaient voir le jour dans les prochaines semaines concernant le conflit opposant la mairie, l’écosystème Darwin et Bordeaux Métropole Aménagement sur le dossier épineux de l’occupation illégale du domaine public.
Accueillir des entreprises "à impact positif"
Côté entreprises, enfin, Pierre Hurmic a réitéré son souhait de réorienter l'agence de développement économique Invest In Bordeaux, qui s'est doté, en janvier, d'un nouveau président en la personne de Gérard Frut. L'édile écologiste compte "privilégier l’accueil d’entreprises à impact positif, notamment en ce qui concerne leur bilan carbone. Nous ne voulons pas d’une ville magnétique et attrape-tout", a-t-il réaffirmé.
La cellule d’aide aux TPE, elle, affirme avoir dépassé les 400 sollicitations depuis sa création en octobre 2020 (elle en avait comptabilisé 190 en avril). "Ces dernières concernent surtout les loyers et les aides de la métropole. En ce moment, nous les aidons à se servir du plan de relance de l’État. Nous travaillons à la sortie de cette gestion d’urgence", a confirmé Stéphane Pfeiffer, adjoint chargé de l’économie.