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L'index de l'égalité professionnelle, une « contrainte nécessaire » et utile pour ASI
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L'index de l'égalité professionnelle, une « contrainte nécessaire » et utile pour ASI

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Il fait partie des ambassadeurs de l’égalité professionnelle dans les Pays de la Loire. Jean-Paul Chapron, dirigeant d’ASI, une ETI de 450 salariés dans le secteur du numérique, a publié son premier index de l’égalité professionnelle en septembre dernier.

Jean-Paul Chapron, président d'ASI et ambassadeur de l'égalité professionnelle en Pays de la Loire — Photo : ASI

86/100, c’est la note obtenue par ASI pour son premier index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, publié en septembre dernier.

L’entreprise de service numérique nantaise, qui emploie 440 salariés sur toute la France (pour un CA prévisionnel de 37,7 M€ en 2019), a réalisé un score légèrement supérieur à la moyenne des ETI, qui se situe à 82. « Les chefs d’entreprise ont toujours l’impression de bien faire les choses. J’étais donc confiant, même si en regardant en détail les différents onglets de l’index, je me suis aperçu qu’il nous restait des axes de progrès », indique Jean-Paul Chapron, président d’ASI et, par ailleurs, ambassadeur de l’égalité professionnelle dans les Pays de la Loire.

ASI a évolué après un accord d'entreprise

La bonne note décrochée par ASI est le fruit du travail effectué dans le cadre de l’accord d’entreprise, signé il y a deux ans avec les partenaires sociaux. Il visait à se doter d’indicateurs précis pour suivre le sujet de l’égalité professionnelle (rémunérations, accès à la formation, promotions…), un enjeu important dans un secteur, celui du numérique, qui emploie seulement 27 % de femmes. « L’accord nous a permis d’inverser la tendance. Désormais, dans 5 catégories sur 7, les femmes sont en moyenne légèrement mieux payées que les hommes », témoigne le dirigeant.

« Dans les entreprises, nous ne sommes pas à une contrainte près et celle de calculer un index de l'égalité professionnelle me semble nécessaire. »

Le second volet de l’accord portait sur le rééquilibrage femmes-hommes en matière de recrutement, pour faire mieux que la branche. « Nous sommes passés à 36 % de recrutements féminins, aidés en cela par le développement de notre offre de conseil, où les femmes sont plus nombreuses que sur les environnements techniques », reconnaît le dirigeant.

Diversité et mixité comme facteurs de compétitivité

Pour Jean-Paul Chapron, la loi représente davantage une chance d’aller plus loin qu’une contrainte. « En moyenne, une entreprise supporte une centaine de taxes. Nous ne sommes donc pas à une contrainte près et celle-ci me semble nécessaire. Elle favorise la diversité et la mixité professionnelle, qui sont des facteurs de compétitivité. J’ai la conviction forte que les équipes intégrant des femmes sont plus performantes, créatives et efficaces. Et c’est vrai aussi dans les PME », affirme Jean-Paul Chapron.

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