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Le spécialiste nantais du badge Isocom étend son site sur fonds de croissance
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Le spécialiste nantais du badge Isocom étend son site sur fonds de croissance

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Imprimeur d’objets promotionnels et dans le top 2 français de la fabrication de badges, Isocom étend ses murs et investit dans de nouvelles machines. La PME, partenaire du festival Hellfest, a vécu sa meilleure année d’activité en 2021 et projette une croissance de 15 % en 2022.

Antoine Heude et Matthieu Alliot, fondateurs d’Isocom. Après avoir débuté dans le badge, ils se sont diversifiés dans l’objet promotionnel — Photo : Cyril Raineau

Dix ans après sa naissance, Isocom, imprimeur nantais d’objets promotionnels et dans le top 2 français du badge, vient de connaître la meilleure année de son histoire. "Nous avons terminé 2021 sur un chiffre d’affaires de 1,4 million d’euros", se félicite Matthieu Alliot, cofondateur avec son associé Antoine Heude. La PME de 17 collaborateurs, bénéficiant de la reprise économique et notamment pour les secteurs de l’événementiel, de la culture et du tourisme qui représentent une large partie de ses marchés, table sur une croissance de 15 % en 2022.

Pour y répondre, elle investit 100 000 euros dans l’agrandissement d’une centaine de m² de son site de 680 m² situé non loin du pont de Cheviré. En parallèle, 25 000 euros viennent financer l’acquisition d’une machine apposant les films sur les badges. 27 000 euros sont budgétés pour un autre équipement qui permettra d’ici fin 2022 l’automatisation de la découpe. Autre axe de développement, "nous prévoyons, sans échéance pour l’instant, d’embaucher de quatre à cinq collaborateurs dont des commerciaux", dévoile Matthieu Alliot.

Trois millions de badges fabriqués par an

Il semble loin le temps où ces deux fans de musique metal fabriquaient chacun dans leur coin des badges avec leur petite machine. C’était avant de se transformer en 2009 en autoentrepreneur pour ensuite fonder Isocom en 2011 afin de se structurer et recruter. Aujourd’hui, la PME partenaire du Hellfest pour son merchandising, fabrique trois millions de badges et dérivés par an (décapsuleur, miroir de poche, magnet…). "La base du produit provient des États-Unis, là où le badge a été inventé en 1896, précise le dirigeant. Nous faisons venir de trois à quatre containers de 9 tonnes par an".

À partir de cette matière première, Isocom façonne les badges à la demande. "Ce peut être un particulier qui en fait réaliser pour son mariage comme plusieurs centaines de milliers pour le compte du ministère des Solidarités et de la Santé dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid." Le savoir-faire d'Isocom s'illustre aussi au travers des magnets des Machines de l'Île (Nantes) comme dans des badges à message politique lors de campagnes électorales ou d'entreprises pour le lancement de produits.

Une tétine Hellfest

"À nos débuts, le badge représentait 95 % de notre chiffre d’affaires. Aujourd’hui, c’est autour de 60 % de notre activité, étant donné que nous avions souhaité nous diversifier", remarque Matthieu Alliot. La PME qui œuvre dans l’objet promotionnel imprime ainsi autant du textile que des mugs, des gourdes comme de grandes bâches…

Par ailleurs, "nous jouons le rôle d’un bureau de fabrication : lorsque nous n’avons pas la technologie pour imprimer nous-même l’objet, nous allons travailler, pour le compte d’un client, avec un sous-traitant." La tétine siglée Hellfest est l’exemple même de ce type d’activité : "Nous avons trouvé un fabricant qui a accepté de réaliser le produit et qui tenait à imprimer lui-même le logo du festival pour que l’encre ne soit pas dangereuse pour les enfants." Un grille-pain Hellfest pourrait aussi être l’objet d’une future collaboration et faire le bonheur matinal des fans de metal l’an prochain.

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