Le réseau Resa s'étend pour accueillir les nouvelles entreprises du sud d'Angers
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Le réseau Resa s'étend pour accueillir les nouvelles entreprises du sud d'Angers

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Un an après sa création, le Réseau d'Entreprises du Sud d'Angers (Resa) a atteint une vitesse de croisière, regroupant maintenant environ 80 membres. Réseau atypique, il continue de grandir sur un territoire où les entreprises, nombreuses, ne se connaissaient pas.

Resa, qui organise une visite d'entreprise chaque mois, regroupe désormais environ 80 personnes — Photo : François-Xavier Leclerc Douchkine

Initié avant la crise sanitaire, le Réseau d'Entreprises du Sud d'Angers (Resa), a été créé officiellement en mars 2022 pour renforcer le lien entre les entreprises du sud de la ville d'Angers. Il compte désormais environ 80 adhérents : "La crise sanitaire n’a fait que renforcer l’envie des entreprises du secteur de se rencontrer et de se connaître, témoigne François-Xavier Leclerc Douchkine, membre fondateur du Resa. La naissance du réseau est arrivée à point nommé."

Variété de visites

Le tissu économique du sud de la ville d’Angers, qui s’étend jusqu’aux Ponts-de-Cé et aux portes de Trélazé, ne cesse de s’étoffer, avec l’arrivée de nouvelles entreprises, entre autres sur l’espace libéré par le départ de l’usine Valeo et dans le Trigone, bâtiment désormais réhabilité et qui héberge notamment le centre de télésurveillance de Verisure et le centre de contact de Coriolis Service. L'association Resa regroupe ainsi des entreprises très diverses, de l’industrie et des services, sur un territoire où sont implantés également des concessionnaires automobiles, le centre de formation de la CCI ou encore l’agence de développement Aldev. "Nous proposons deux événements chaque mois, un déjeuner et une visite d’entreprise, ajoute François-Xavier Leclerc Douchkine. La variété du tissu économique sur le territoire nous permet de proposer des découvertes d’entreprises très différentes."

Un club gratuit

Le Resa continue de grandir et d’attirer de nouveaux membres, sans vouloir s’étendre démesurément. "Nous avons vocation à continuer d’avancer, précise le membre fondateur de Resa, mais nous ne voulons pas non plus compter un nombre d’adhérents trop important, surtout dans les mêmes activités, pour garder cette diversité."

Autre particularité, Resa, qui fonctionne sans statut associatif, est gratuit. "C’est un club ouvert, sans contrainte, appuie François-Xavier Leclerc Douchkine. Nous avons tous pour la plupart un vécu dans des clubs business ou sommes membres d’autres réseaux. Resa vient en complément, c’est un club local qui permet d’échanger et d’écouter. Nous avons fait intervenir des gens sur différents sujets comme le logement, l’énergie et nous organiserons peut-être des conférences à l’avenir."

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