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Le démonstrateur de Helioclim trouve toiture à sa mesure
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Le démonstrateur de Helioclim trouve toiture à sa mesure

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Longtemps attendue, l'installation du premier démonstrateur à taille réelle du système de climatisation solaire réversible (SCRIB) de la greentech azuréenne Helioclim est programmée pour 2018. Ce sera, selon l'entreprise, la plus grande puissance froid solaire de France.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Pour Helioclim, la pompe est bel et bien amorcée. Après avoir signé en avril son premier contrat portant sur la réalisation d’un champ de 160 capteurs solaires concentrés dans le cadre du projet collaboratif de réhabilitation énergétique de la base de défense de St Christol d’Albion (Vaucluse), la greentech azuréenne passe une nouvelle étape. Et de taille. Elle vient en effet de trouver le site qui accueillera, début 2018, son démonstrateur pré-industriel SCRIB, dispositif de climatisation solaire réversible intégré au bâti co-financé par l’Ademe et les Investissements d’Avenir. A savoir, le centre Leclerc de Saint-Raphaël.

La plus puissante de France

« Cette installation permettra d’alimenter en chaleur et en froid la surface de vente du centre commercial grâce à l’énergie du soleil », explique Marie Nghiem, co-fondatrice de Helioclim. Un champ de 130 capteurs Heliolight sera ainsi installé sur la toiture pour alimenter une machine de 250 kW froid. « Ce sera la plus grande puissance froid solaire installée en France », avance-t-elle.

Nouvelle levée de fonds

Avec cette vitrine, Helioclim entend initier le déploiement en France comme à l’international de sa technologie phare de froid solaire, à la fois à haute efficacité énergétique et faible impact environnemental, « conçue pour être produite en France, en grande série et à un coût compétitif ». Pour se faire, la greentech doit cependant faire la bascule pour « devenir un acteur industriel à part entière ». Sur les terres azuréennes, de préférence. D’où son engagement dans une nouvelle levée de fonds qu’elle espère conclure fin 2017. La PME, qui totalise une vingtaine de salariés, avait réalisé un premier tour de table de 1,8 millions d’euros en 2015. G.C.

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