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Le Crédit Mutuel de Bretagne structure sa filière mer
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Le Crédit Mutuel de Bretagne structure sa filière mer

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Déjà présente sur les différents marchés liés à la mer, la banque Crédit Mutuel de Bretagne a décidé de structurer son offre avec une filière mer dédiée. Les entreprises du secteur auront désormais des interlocuteurs dédiés, formés spécialement. Objectif : gagner des parts de marché et aider à l’émergence d’une filière bretonne de la mer.

Philippe Rouxel, directeur général du Crédit Mutuel de Bretagne, Stéphane Vrignaud, responsable de la filière mer, et Sabine Coniglio Bouron, directrice commerciale — Photo : Isabelle Jaffré

Le Crédit Mutuel de Bretagne annonce la création d’une filière mer dédiée. "Nous avons toujours travaillé sur le marché de la mer, avec l’accompagnement des armements de pêche par exemple", rappelle Stéphane Vrignaud, le responsable de la nouvelle filière. À l’instar d’autres banques du territoire avant elle, la banque bretonne, filiale d'Arkéa, a décidé de structurer cette filière pour être mieux visible sur ce marché.

"Nous avons un taux de pénétration du marché de la pêche dans le pays bigouden supérieur à 30 %. Sur le marché de la mytiliculture en Ille-et-Vilaine, nous sommes entre 15 et 20 %. Nous travaillons pour aller au-delà", détaille-t-il. Parmi les entreprises déjà accompagnées, on retrouve le finistérien Quiet Océan, le costarmoricain Symbiomer, les morbihannais de Seaber ou encore la ligne de fret entre Saint-Malo et Jersey Nostos Marine.

Filière mer au sens large

L’idée est de mieux partager les expériences, qui peuvent être différentes d’un département à l’autre. "Nous allons nous appuyer sur les expertises que nous possédons déjà", indique Sabine Coniglio Bouron, directrice commerciale du Crédit Mutuel de Bretagne (CMB). La banque affiche aujourd’hui un encours de crédits approchant les 100 millions d’euros sur ce marché mais veut aller plus loin. "Il est difficile d’annoncer des objectifs chiffrés. L’idée est d’élargir notre clientèle", note Stéphane Vrignaud.

Une personne dédiée à cette filière, formée spécialement, sera désormais présente dans chacun des départements bretons pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises de la pêche, de l’ostréiculture, de la mytiliculture mais aussi des énergies marines renouvelables, de la voile, du transport, du fret, réparation navale, etc. La filière mer s’entend ainsi au sens large.

"Leur objectif sera d’aller à la rencontre de tous ces acteurs. Ce que l’on ne veut pas, c’est qu’un projet se retrouve sans solution de financement. Ces entreprises de la filière mer ont leurs spécificités et leurs enjeux : Brexit, décarbonation, etc. Nos clients cherchent des conseils, aussi bien sur des offres comme le crédit-bail que sur les aides face à l’augmentation des prix de l’énergie. À nous de les accompagner et aussi de mettre en relation tous les acteurs de cette filière", explique Sabine Coniglio Bouron.

Accompagner tous les projets

Les référents de la filière mer travailleront aussi en lien avec les filiales du Crédit Mutuel Arkéa : l’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, la filiale de capital investissement Arkéa Capital, etc. Grâce à cette structuration, le CMB veut aussi aider à l’émergence d’une filière bretonne de la mer. "Nous savons que les seatech (sciences et technologies marines, NDLR) et les énergies marines renouvelables sont des sujets très porteurs avec un énorme potentiel. La Bretagne héberge des entreprises prometteuses qu’il faut aider sur des sujets variés : réglementation, international…", poursuit-elle. Le CMB affiche sa volonté d’être aussi attentif aux créateurs qu’aux entreprises déjà installées.

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