Actif depuis 2018 en Vendée, le Cercle des enfants de dirigeants d’entreprises familiales (Cedef) fait des petits dans l’Ouest. Ce réseau dédié à l’accompagnement des enfants d’entrepreneurs dans la reprise de l’entreprise familiale met un pied en Sarthe avec la constitution d’un groupe local.
Animé par Véronique Zerr, ce premier cercle vise à accompagner la réflexion de ces futurs repreneurs en dehors de la cellule familiale. « Ils se posent beaucoup de questions sur leur légitimité, le périmètre de leurs missions ou leur projet stratégique. Ce sont aussi bien des jeunes de 18 ans qui s’interrogent sur leurs études, que des trentenaires installés dans une carrière et envisageant de prendre les rênes de l’entreprise familiale », explique l’animatrice du Cedef sarthois.
Réunissant un maximum de 14 personnes, chaque groupe est accompagné par des experts, avocat, notaire ou encore comptable, sur des thématiques précises, au rythme d’une journée par mois au sein des entreprises des membres du cercle. Tout type de structures sont représentées au sein du Cedef, de l’entreprise artisanale à la PME en passant par le groupe familial, tous secteurs d’activité confondus.
Développement national
Créé à l’initiative de Cécilia Laurent, future repreneuse du groupe vendéen PRB, le Cedef compte déjà deux groupes actifs en Vendée. De nouveaux cercles sont en cours de constitution dans les quatre autres départements des Pays de la Loire, ainsi qu’en Bretagne. « Il y a un besoin d’accompagnement sur ce sujet précis de l’entreprise familiale auquel les autres réseaux de dirigeants ne répondent pas. Le Cedef a donc vocation à se développer au niveau national », indique Véronique Zerr.
Une croissance qui s’effectue donc d’Ouest en Est, par cercles concentriques. Le réseau bénéficie également de partenaires de poids pour accompagner son essaimage tels que le Crédit Mutuel, Fidal ou encore Bpifrance. Autant d’experts pour accompagner ces futurs dirigeants et améliorer ainsi le taux de transmission des entreprises familiales. En France, il est de 12 % contre 60 % en Allemagne.
