Si les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont l’occasion de construire de nouvelles installations sportives, l’existant n’est pas délaissé pour autant. C’est le cas de la piscine Georges-Vallerey, au nord-est de Paris, qui fera office de lieu d’entraînement pour les athlètes paralympiques, puis, en 2025, redeviendra une piscine municipale.
Mais avant cela, elle a eu droit à une réhabilitation de la part du cabinet d’architecture nantais AIA Life Designers. Parmi ses 14 agences, c’est celle de Paris qui s’est occupé de cette rénovation. L’entreprise, au chiffre d’affaires de 68 millions d’euros en 2021, n’a cependant pas pu tout reprendre sur le bâtiment, le calendrier olympique rythmant le chantier, de même que le budget modeste de 8,5 millions d’euros consacré à cette réhabilitation.
L’expertise des hôpitaux au service de la piscine
AIA a aussi déployé son expertise en ingénierie, le projet demandant une reprise en profondeur technique, notamment sur l’aspect énergétique. La réhabilitation incluait aussi la réutilisation des matériaux existant, comme le bois de la charpente pour du mobilier dans le hall d’entrée. Le gros du chantier reposant sur le nouveau toit rétractable.
La société nantaise s’est appuyée sur son expertise dans la conception d’hôpitaux, sa spécialité depuis sa création en 1965. "Dans le cas d’un hôpital, la gestion des flux de personnes est très importante. Pour la piscine, nous avons aussi eu à travailler sur cette problématique. Il y avait donc beaucoup de similitudes dans la conception de ces deux bâtiments ", détaille Guillaume Boudieux, architecte de l’agence AIA, qui a travaillé sur la piscine.
Une démonstration de savoir-faire
L’architecte estime que c’est "une fierté que de travailler sur un bâtiment qui servira aux Jeux Olympiques. C’est aussi une manière pour nous de montrer notre capacité à mener ce genre d’opération de A à Z, en respectant les délais et le budget fixé", explique-t-il. Une démonstration de savoir-faire pour l’entreprise de près de 700 collaborateurs répartis en cinq divisions, qui compte bien s’appuyer sur cette expérience pour d’autres projets par la suite.
