Le budget du chantier du tramway arrêté à 225 millions d’euros
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Le budget du chantier du tramway arrêté à 225 millions d’euros

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Yohann Nédélec, le vice-président de Brest métropole en charge des mobilités, a dévoilé le budget finalisé et le financement des travaux du tramway et de la nouvelle ligne de bus à haut niveau de service. Une enveloppe arrêtée à 225 millions d’euros hors taxes qui reste dans la cible initialement fixée, malgré l’inflation.

La deuxième ligne du tramway à Brest devrait être inaugurée en 2026 — Photo : DR

Alors que la très grande majorité des lots du chantier d’extension du réseau de tramway et de bus à haut niveau de service ont été attribués, Yohan Nédélec, le vice-président de Brest métropole en charge des mobilités, a dévoilé mi-décembre le montant final des travaux. "Le budget global s’établit à 225 millions d’euros hors taxes en tenant compte de l’inflation, soit 2,17 % au-dessus de notre cible de 219 millions d’euros", se félicite l’élu. Soit un ratio d’environ 20 millions d’euros par kilomètre de ligne. Un budget notamment tenu grâce à l’abandon du projet de deuxième dépôt à la Cavale Blanche, et à la mutualisation de l’achat du matériel roulant avec les villes de Toulouse et Besançon, auprès d’Alstom pour un budget de 31 millions d’euros.

L’essentiel des lots désormais attribués

"À date, le projet bénéficie de cofinancement à hauteur de 26 %", ajoute-t-il. Dans le détail, si Brest métropole supporte la plus grande partie du coût (167 M€ soit 74 % du budget), l’État contribue à hauteur de 21 millions d’euros (9 %), suivi de la Région (17 M€ soit 8 %), de la Ville de Brest (15 M€) et de fonds européens Feder (5,6 M€, soit 2 % de l’ensemble). "Le reste à charge est financé par un recours à l’emprunt, qui sera remboursé par le Versement mobilité (ex-versement transport payé par les entreprises de plus de 11 salariés, ndlr), dont le taux a été porté à 2 % en juin dernier dans cette optique", précise l’élu.

Le gros de l’enveloppe concerne le poste "travaux" (119,2 M€), qui comprend notamment la réalisation de la voie ferrée et des aménagements urbains du projet. Cette partie a été attribuée au groupement porté par Colas, qui rassemble Colas Projects, Colas France, Colas rail et sa filiale de TP morbihannaise Aximum.

Le poste "ouvrages d’art" s’élève quant à lui à 24 millions d’euros et comprend la création, à partir d’avril 2024, d’un nouveau pont de 204 mètres de long en parallèle du pont Schuman (confiée au groupement ETPO, Eiffage Métal, Spie Batignolles), des travaux de renforcement et d’élargissement du pont de la Villeneuve (confiés au groupement Bouygues TP - Altrad Arnholdt)… Ainsi que la création du pont de Kergoat et l’élargissement du pont Clemenceau, travaux confiés à la société finistérienne Marc SA. Le reste du budget (50 M€) concerne la maîtrise d’ouvrage et d’œuvre, les études et travaux préparatoires, ainsi que les acquisitions foncières.

Gros des travaux en 2024, livraison attendue début 2026

Côté emploi, le chantier occupera l’équivalent de 370 personnes à temps plein entre 2024 et 2025. Et plus de 90 % des emplois nécessaires à la réalisation du chantier seront des emplois ouvriers. "Pour la partie Tram, 20 000 heures de clause d’insertion sont prévues sur la durée du chantier, soit environ 11 ETP", précise Yohann Nédélec.

Côté calendrier, 90 % des travaux de réseau sont désormais achevés sur Bellevue, et 60 % sur Brest Centre. Ils démarrent désormais sur Lambézellec. Les travaux feront une pause pour les fêtes… Avant de reprendre de façon plus intense. "Le gros du chantier nous attend dès 2024", prévient Yohann Nédélec, avec notamment la mise en sens unique de l’avenue Foch et de la rue de Glasgow. La fin des déviations et de la modernisation des 200 km de réseaux est attendue pour fin 2024. La poursuite des aménagements se déroulera ensuite jusqu’en 2025, pour une mise en service attendue début 2026.

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