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Le Brest Bretagne Handball solidaire avec ses partenaires
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Le Brest Bretagne Handball solidaire avec ses partenaires

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Face à la crise du coronavirus, le BBH a accéléré son projet de « cellule de Soutien Relations Partenaires ». Un moyen d’aider les partenaires du club mis en difficulté par la crise, grâce à l’entraide du réseau fort de ses 450 partenaires.

— Photo : © Isabelle Jaffré

Avec 450 partenaires, le club de handball féminin de Brest, le BBH, dépend financièrement de ses partenaires privés. « Les collectivités locales pèsent peu dans notre budget de 6,5 M€ : 7 % contre 40 % ailleurs », regrette le président, Gérard Le Saint. Avec la crise du coronavirus qui met à mal les entreprises, une chute du sponsoring est annoncée « d’environ 30 % », juge le président. Pour enrayer cette baisse et aider ses sponsors, le BBH, sous l’impulsion de Bruno Pivain, président de Navtis et partenaire depuis quelques années du club, lance sa cellule de Soutien Relations Partenaires.

Démarche « gagnant-gagnant »

« C’est une idée que nous avions depuis longtemps. Bruno était venu me voir pour cela. Le coronavirus a été l’occasion de lancer cette cellule », explique Gérard Le Saint. « Cela correspond aux valeurs du club : la convivialité, la solidarité, ajoute Bruno Pivain. C’est un moyen de renforcer l’institution BBH et les relations partenaires dans une démarche gagnant-gagnant. » Le club a ainsi l’occasion d’aider ses partenaires au lieu de s’entendre dire qu’ils ne pourront pas renouveler ce contrat pour cause de crise liée au coronavirus.

Le dispositif s’adresse à tous les partenaires, du plus petit au plus gros, de l’artisan qui achète des places au sponsor maillot. « À partir du moment où vous êtes partenaire du BBH, sans payer une autre adhésion, vous pouvez en bénéficier, expose Bruno Pivain. En cas de difficulté, business, RH ou autre, l’entreprise partenaire peut contacter la cellule pour expliquer, en toute confidentialité, son problème. On fait ensuite fonctionner le réseau pour aider à trouver une solution. » Un moyen de formaliser des échanges qui existent déjà dans le réseau sportif. « Il n’est pas évident de dire que l’on est en difficulté. Certains arrivent à profiter des soirées partenaires pour aller voir quelqu’un qui peut les aider, mais ce n’est pas le cas de tout le monde », fait remarquer le président de Navtis, qui prend l’exemple des certifications. « Pour une TPE ou une PME, c’est un coût important. Mais il y a des solutions pour les mutualiser avec un ingénieur qualité partagé avec un groupe ou d’autres entreprises. »

Jouer les facilitateurs

La cellule, opérationnelle mi-juin, sera pilotée par la direction Marketing et commerciale du BBH, avec Gérard Le Saint et Bruno Pivain. « Pas question de rajouter de la paperasse, il y aura juste une feuille à remplir avec le nom de l’entreprise, un contact et quelques lignes pour indiquer le problème. On se réunira pour en discuter après réception et voir ce que l’on peut faire. Nous allons jouer les facilitateurs en garantissant la confidentialité », détaille Bruno Pivain. « Avec 450 partenaires, nous avons de quoi trouver des contacts qui peuvent aider dans beaucoup de situations, j’en suis persuadé, poursuit Gérard Le Saint. En ces temps difficiles, nous voulons aider nos partenaires et pas uniquement aller les voir pour leur demander de l’argent. On ne veut pas les perdre. »

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