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L’Atelier du savon grandit en France et à l’international
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L’Atelier du savon grandit en France et à l’international

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Un peu plus d’un an après la reprise de l’Atelier du savon à Seillans dans le Haut Var, les dirigeants, Karine et Frédéric Brunel-Acquaviva, ont entamé la transformation de l'entreprise. Investissements et recrutements doivent propulser les deux marques de l’entreprise varoise sur les scènes française et internationale.

Karine et Frédéric Brunel-Acquaviva ont repris l’Atelier du Savon fin 2021 — Photo : Atelier du savon

Un an après avoir changé de mains, l’Atelier du savon, fondé en 2007 et implanté à Seillans dans le Haut Var, s’est transformé. Les nouveaux dirigeants, Frédéric et Karine Brunel-Acquaviva ont investi plus de 100 000 euros dans l’outil de production, ils ont créé une nouvelle marque Aqui d’Aïa (d’ici et d’ailleurs), et clarifié les gammes "Maître Savonitto". Ils ont aussi bâti une politique RSE, investi dans les compétences, doublé les effectifs (10 personnes aujourd’hui) et dépassé le million d’euros de chiffre d’affaires en 2022. Ils prévoient de tripler ce chiffre d’ici trois à cinq ans et de poursuivre les investissements : une enveloppe de 150 000 euros est déjà prévue pour l’année 2023, puis un projet plus grand pourrait être lancé avec la construction d’un nouveau bâtiment.

L'équipe de l'Atelier du savon — Photo : Atelier du savon

Un levier à l’international

"Notre ambition est de faire de cette pépite une entreprise du patrimoine vivant, ancrée sur son territoire, de pérenniser son existence pour qu’elle se transmette, demain, de génération en génération", confie Frédéric Brunel-Acquaviva.

La croissance de l’Atelier du savon repose sur deux jambes, l’une en France, l’autre à l’international, avec un objectif d’équilibrer ces deux parts dans le chiffre d’affaires d’ici à deux ans. "Aujourd’hui, nous réalisons 70 % de notre activité dans l’Hexagone et nous sommes convaincus que notre entreprise coche de nombreuses cases qui peuvent nous permettre de percer à l’international : la naturalité, un savoir-faire artisanal, la proximité de nos producteurs de matières premières, notamment à Grasse, temple de la parfumerie. Nous avons un levier de croissance très important à l’export", précise l’entrepreneur. Pour briller au-delà des frontières, l’entreprise de Seillans s’affiche depuis un an sur les salons professionnels ou les salons dédiés à l’art de vivre et a mis en place des missions de prospection, dont une première en Scandinavie. Le couple dirigeant s’appuie aussi sur son réseau professionnel et a ainsi commencé à travailler avec des pays d’Europe du Nord et du Moyen-Orient, les États-Unis ou encore le Canada.

Être fort en France

"Mais avant d’attaquer ces marchés, nous devons être forts sur notre marché de référence", souligne Frédéric Brunel-Acquaviva. Les deux marques de l’atelier varois, Maître Savonitto, à la fois artisanale et moderne, et Aqui d’Aïa, une marque de savon de parfumeur, sont déjà présentes dans 1 000 points de vente, dont la moitié en France : enseignes spécialisées en produits naturels, parfumeries, concept store, boutiques de souvenirs, grands magasins comme Printemps et bientôt les Galeries Lafayette. "Tous ces distributeurs sont principalement implantés en région Paca et nous gagnerons petit à petit de nouvelles régions françaises, dès 2023", précise le dirigeant.

Sur ce marché hexagonal de la cosmétique, l’Atelier du savon a également choisi d’intensifier le travail à façon (50 % du chiffre d’affaires), avec de belles références engrangées dans les univers du prêt-à-porter et de la parfumerie. "Nous avons même séduit une star de la télévision, qui a créé sa propre marque cosmétique et commençons à avoir une petite notoriété en tant que sous-traitant."

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