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La start-up Dametis veut ouvrir un bureau au Mexique
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La start-up Dametis veut ouvrir un bureau au Mexique

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À la faveur d’un voyage de prospection au Mexique au début de l’été, la start-up angevine Dametis, qui a mis au point un logiciel pour réduire l’impact carbone des entreprises industrielles, envisage maintenant de s’y implanter, tant le marché lui semble être porteur.

Julian Aristizabal a créé Dametis en septembre 2019 — Photo : Dametis

En juillet dernier, Julian Aristizabal, le fondateur de la start-up Dametis, qui travaille à la réduction de l’empreinte carbone des entreprises, s’est envolé pour le Mexique dans le cadre d’un séjour organisé par Bpifrance. Durant 5 jours, avec neuf autres entreprises françaises, le dirigeant angevin a pu rencontrer l’écosystème et des entreprises locales, à Mexico et à Monterrey, l’un des importants centres industriels au nord du pays. "C’est un pays très industrialisé, précise Julian Aristizabal, où les besoins en réduction d’impact carbone sont importants."

Brésil, Colombie et États-Unis

L’entreprise angevine créée en septembre 2019 a en effet conçu un logiciel, "un outil métier", précise Julian Aristizabal, pour permettre aux entreprises industrielles de réduire leur impact environnemental. En analysant la performance de l’usine, il permet d’effectuer un bilan, d’identifier et d’évaluer le potentiel d’amélioration, de proposer et de mettre en œuvre des projets pour tendre vers le zéro carbone énergétique. Dametis emploie actuellement quarante personnes, 25 à Angers et une quinzaine à Paris en plus d’un bureau à Caen, dans le Calvados. Elle travaille essentiellement auprès d’entreprises françaises, très majoritairement dans le grand ouest et souhaite maintenant s’ouvrir au marché étranger. Julian Aristizabal a pu mesurer les possibilités offertes par le Mexique. Avec 128 millions d’habitants, il est la seconde économie d’Amérique latine après le Brésil et est fortement tourné vers l’international, avec entre autres 12 accords de libre-échange. Par ailleurs, environ 600 filiales françaises y sont implantées et le pays rayonne à la fois vers les États-Unis au nord et sur l’ensemble de l’Amérique du Sud. "Nous allons probablement y ouvrir un bureau, ajoute Julian Aristizabal, et nous aimerions aussi travailler avec le Brésil et la Colombie. Les États-Unis sont un trop grand pays pour que nous nous y implantions mais on peut imaginer à plus long terme y décrocher des marchés dans le sud, comme au Texas ou en Californie qui sont tout proches du Mexique. "

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