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La société informatique Artemys entame à Caen sa conquête de l'Ouest
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La société informatique Artemys entame à Caen sa conquête de l'Ouest

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La société de services et de conseil en informatique Artemys Normandie pousse ses pions vers l’ouest du territoire normand avec une première implantation à Caen. Sa maison mère, le groupe parisien Artemys, prépare aussi son déploiement sur la côte Atlantique avec une première base à Rennes d’ici mi-2023.

La nouvelle implantation d’Artemys Normandie à Caen est dirigée par Anne-Gwladys Lelimousin Dolo — Photo : DR

C’est à Colombelles, près de Caen, que l’entreprise de services et de conseil en informatique Artemys Normandie (siège à Isneauville près de Rouen), filiale du groupe parisien Artemys (680 salariés, 70 M€ de chiffre d'affaires en 2022), a choisi d’installer sa première agence sur le territoire de l’ex Basse-Normandie, nouvelle cible de son développement. "Nous voulons renforcer nos positions sur ce territoire où nous avons identifié des possibilités de développement sur la zone de Caen puis, par extension, sur celle de Cherbourg. Pour réussir, il est important d’être sur place, notamment dans nos métiers de l’informatique", justifie Thomas Bertin, directeur commercial Artemys Normandie (173 salariés et une quarantaine d’indépendants intervenants, chiffre d'affaires non communiqué).

La nouvelle implantation de la PME compte une douzaine de salariés pour débuter, mais qui devrait passer à une trentaine d’ici à trois ans, avec un objectif de taille critique d’une cinquantaine de personnes à terme. "Bien sûr, cette croissance dépendra du marché. L’objectif est d’avoir une croissance soutenue sur ce nouveau marché mais maîtrisée", souligne le directeur commercial.

Développement vers le littoral ouest

Si la nouvelle installation caennaise doit permettre à Artemys Normandie de rayonner sur l’ensemble de la région, l’ambition du groupe Artemys ne s’arrête pas là puisqu’un développement sur le littoral ouest est déjà à l’étude. Ainsi, une première implantation vers Rennes puis, par extension, du côté de Nantes, devrait être opérationnelle d’ici la fin du premier semestre 2023. "Rennes représente un marché conséquent à développer, mais tout dépendra de la situation économique", souligne Thomas Bertin.

Systèmes et réseaux, big data, business intelligence… En plus de ses activités historiques, Artemys et sa filiale normande seront en mesure de proposer à leurs nouveaux clients de l’Ouest des prestations en matière de transformation numérique, un domaine de compétences récemment développé par l’entreprise. "C’est un domaine d’activité nouveau chez Artemys qui rencontre une forte demande dans les domaines de l’industrie pétrochimique, de l’aéronautique, mais aussi de la pharmaceutique. Ce sont des entreprises qui ont des problématiques fortes en matière d’industrie 4.0 et qui souhaitent avancer et être accompagnées dans leur développement numérique", note le directeur commercial d’Artemys Normandie.

Soigner le recrutement

Le développement d’Artemys requiert de nombreux recrutements "dans un contexte d’emploi compliqué", reconnaît Thomas Bertin. Après avoir renforcé son équipe dédiée au recrutement, avec notamment cinq personnes à temps plein en Normandie, Artemys Normandie souhaite réaliser des embauches durables et éviter le turn-over : "L’objectif est de se projeter avec les salariés et de travailler sur l’évolution des carrières. Avec un recrutement en local à 90 %, les 10 % restants venant de la région parisienne."

Afin de mieux cibler et toucher ses futurs collaborateurs, l’entreprise a noué plusieurs partenariats avec les écoles de la région, comme les écoles d’ingénieurs Esigelec et CESI à Rouen ainsi que les universités normandes (IUT).

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