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La Nouvelle Métallerie de Kerpont veut pousser les murs
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La Nouvelle Métallerie de Kerpont veut pousser les murs

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Reprise fin 2017 après une liquidation judiciaire, la Nouvelle Métallerie de Kerpont multiplie les projets, ce qui amène sa dirigeante Laëtitia Fermen à envisager une augmentation de ses capacités de production afin de répondre à la demande.

Plus de 5 ans après son rachat, Laëtitia Fermen a bien relancé la Métallerie de Kerpont — Photo : Bertrand Tardiveau

Employant 26 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 2,6 millions d’euros, la Nouvelle Métallerie de Kerpont (NMK) arrive à un tournant. Fabricant et poseur de pièces en acier pour le secteur du bâtiment, principalement pour les domaines de la serrurerie (portes, escaliers, garde-corps, clôtures, etc.), son savoir-faire est très demandé.

"Avec une zone d’intervention couvrant un axe allant de Quimper à Vannes, notre carnet de commandes est plein jusqu’à l’été 2024. Nous devons mesurer chacun de nos engagements pour ne pas arriver à saturation", explique sa dirigeante, Laëtitia Fermen.

Doubler de surface

Tournant à plein régime, son atelier d’environ 1 000 m2 situé à Caudan atteint en effet ses limites. "Il faudrait que l’on trouve un bâtiment proposant le double de notre surface actuelle, avec un pont roulant pour faciliter la manutention des plus grandes pièces", reprend-elle.

Voilà une tournure sur laquelle peu auraient parié en 2017, lorsque la jeune trentenaire a repris en main une entreprise qui était en liquidation judiciaire.

"Etant chargée d’affaires dans un bureau d’études sur ce secteur, je connaissais le potentiel de l’entreprise. En gardant 4 salariés parmi les plus chevronnés, j’ai ajouté ma méthode et apporté un peu de féminité à son image de marque", raconte la gérante. Après seulement un an d’exercice, la formule cartonne : NMK franchit le million d’euros de chiffre d’affaires et emploie une quinzaine de salariés. "Nous avons élargi nos débouchés en développant la maîtrise d’ouvrage privée, même si les marchés publics représentent encore la moitié de notre activité", précise Laëtitia Fermen.

Ouverture aux particuliers

Les références se multiplient. Outre la rénovation des halles municipales d’Auray, dont NMK a réalisé récemment menuiseries et bardages, le fabricant se positionne également sur plusieurs programmes emblématiques à Lorient, qu’ils soient développés à des fins économiques (entrepôt de la société Lyophilise, hangars des skippers Kevin Escoffier et Thomas Ruyant, immeuble Ulteam dans le quartier de La Base) ou bien résidentielles (Frégate et Seigneuriales dans le secteur Cosmao-Dumanoir).

Ayant ouvert son capital à la Société financière Lorient Développement (SFLD) à hauteur de 20 % en octobre 2021, NMK s’ouvre désormais aux particuliers. Un commercial a été recruté ces derniers mois afin de porter progressivement au-delà des 10 % le volume d’affaires dans cette niche. En plein essor, le marché de la rénovation stimule un bureau d’études composé de deux dessinateurs et deux conducteurs de travaux, dont une femme.

"En atelier, malgré plusieurs essais, le métal demeure un métier d’hommes, confie Laëtitia Fermen. Mon ambition, c’est d’abord de stabiliser nos équipes. Je n’ai pas encore eu à déplorer de turnover et je souhaite poursuivre ainsi, tout en permettant le maintien d’un bon niveau d’activité."

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