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Diamond se développe et affiche un moral d’acier
Calvados # Métallurgie # Implantation

Diamond se développe et affiche un moral d’acier

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Diamond, le dernier fabricant français, de caillebotis métalliques affiche une belle croissance et se prépare à déménager sur un site de production plus grand à Lisieux.

Diamond demeure aujourd’hui le seul fabricant de caillebotis métalliques sur le sol français. — Photo : © Diamond

Dans la cité consacrée à Sainte-Thérèse, se cachent de belles entreprises 100 % normandes qui performent sur des marchés de niche. Installée à Lisieux depuis 1974, Diamond demeure aujourd’hui le seul fabricant de caillebotis métalliques sur le sol français: planchers, passerelles, brise soleils, garde-corps, faux plafonds en acier n'ont pour de secret pour l'entreprise. Son histoire débute en 1933, lorsque Maurice Ferrier, ingénieur des Arts et Métiers, dépose une demande de brevet pour un plancher métallique ajouré. Le petit atelier de six personnes, s’installe alors en région parisienne sous le nom de Diamond. Ce n’est qu’en 1974 que l’entreprise prend ses quartiers dans la cité lexovienne et entame une belle ascension. Avec un savoir-faire reconnu sur les chantiers BTP et industriels, très vite, son carnet de commandes affiche une forte croissance et l’entreprise se rapproche du groupe allemand Lichtgitter (200 M€ de CA) à la fin des années 80, leader sur le marché du caillebotis, fournisseur et partenaire privilégié, et qui rachète la totalité des parts de l’entreprise en 2003.

4000 clients actifs

Photo : © Diamond

« Le rachat de la société par le groupe familial Lichtgitter nous a permis de compléter notre activité davantage axée sur la fabrication en acier pressé, alors que la maison mère travaille sur l’électroforgé », explique Timothée Bélanger, directeur général de Diamond, qui précise que « même si l’actionnariat est allemand, la culture de l’entreprise reste très décentralisée et bénéficie d’une réelle indépendance. »
Aujourd’hui, Diamond emploie 120 salariés équivalent temps plein, dont dix commerciaux, et prévoit un chiffre d’affaires 2018 de 24 M€ contre 18 M€ en 2016, soit une croissance de plus de 30 % en deux ans. « Nous avons également doublé notre chiffre d’affaires à l’export qui est passé de 4 % à 8 % », ajoute le directeur.

L’entreprise qui compte 4000 clients actifs, mise sur la réactivité, le sur-mesure et la qualité du service : autant d’objectifs qu’elle a développés ces dernières années. « Nous avons baissé nos délais d’expédition en proposant des services express, en développant le sur-mesure, et en proposant des accompagnements personnalisés à nos clients. Nous travaillons avec 25 sous-traitants transporteurs qui livrent partout en France et à l’étranger. »
Avec 12 lignes de production, Diamond n’hésite pas à investir dans de nouvelles machines innovantes permettant d’élargir ses gammes de produits et de proposer des produits novateurs. La dernière machine arrivée (1 million d’euros d’investissement) est une soudeuse automatique capable de traiter des grands panneaux.

Un site de production plus grand

Pour accompagner sa croissance, Diamond doit à présent pousser les murs, trop à l’étroit sur son site actuel de 10 000 m2. « Si l’on veut se développer, il nous faut disposer d’une zone de stockage beaucoup plus importante et réorganiser nos systèmes de flux au sein de l’entreprise », confirme Timothée Bélanger. Le groupe a donc décidé d’investir 10 M€ dans un nouveau site de 6,6 hectares à 2 km du site actuel, sur la ZAC des Hauts-de-Glos. La pré-promesse d’achat a été signée et devrait être finalisée en début d’année pour un nouveau départ en acier trempé.

Diamond demeure aujourd’hui le seul fabricant de caillebotis métalliques sur le sol français — Photo : © Diamond

120 salariés

24 M€ de CA prévisionnel en 2018

25 M€ de CA en 2019

4000 clients actifs

Calvados # Métallurgie # Implantation # Investissement