Saint-Brieuc Armor Agglomération (SBAA) a réalisé le 18 avril un point d’étape sur les travaux de la friche Guyader, à Saint-Brandan (Côtes-d’Armor). Le site de 2,5 hectares, dont 1 hectare utilisable, fait l’objet d’une déconstruction, dans le but d’être revendu ensuite, par lots. Il devrait accueillir des activités économiques industrielles ou artisanales, selon la volonté de la collectivité, propriétaire de la friche qu’elle a rachetée au groupe agroalimentaire finistérien Guyader (550 salariés, 110 M€ de CA) pour l’euro symbolique.
Fin de la déconstruction prévue en juin
Les travaux de déconstruction ont démarré en janvier et devraient s’achever en juin. Ils sont réalisés par SNT (57 collaborateurs, 8,5 M€ de CA), filiale de Colas basée à Ploufragan (Côtes-d’Armor). 98 % des matériaux du chantier, soit 7 500 tonnes, seront revalorisés ou réemployés, comme ces cinq structures métalliques en cours de rachat par un entrepreneur.
Le budget de l’opération s’élève à 770 000 euros, dont 450 000 euros financés par l’État via son fonds friche.
D’autres friches réhabilitées autour de Saint-Brieuc
SBAA mène d’autres opérations de réhabilitations de friches, dont la plus emblématique est l’ancienne Caf de Saint-Brieuc. On peut citer également une friche à Tréveneuc, dont la déconstruction commence pour laisser place à un projet d’ateliers relais. Mais aussi le site de l’ancien hôpital de Quintin, de 2,6 hectares, dont la déconstruction devrait prendre fin à l’été et qui va être remplacé par des cellules artisanales. Ou encore une autre opération à Plœuc-l’Hermitage.
"L’agglomération recherche des friches pour réimplanter des activités économiques ; car autour il existe déjà des bassins d’emploi", a souligné Hervé Guihard, vice-président de la SBAA chargé de l’économie.
Christian Guyader présent sur le chantier
Le 18 avril, Christian Guyader était présent sur le point d’étape du chantier de Saint-Brandan. Un moment émouvant pour le PDG de l’entreprise éponyme qui produit de la charcuterie, des produits traiteurs de la mer et des poissons fumés. Car le Finistérien, alors âgé de 19 ans, a passé une partie de sa formation sur ce même site, qui était alors celui de l’entreprise agroalimentaire Elquin. Société qu’il avait rachetée bien plus tard, avant d’en transférer en 2014 l’activité et les 95 salariés à Saint-Agathon dans les Côtes-d’Armor, car les bâtiments de Saint-Brandan étaient difficilement adaptables aux nouvelles normes sanitaires.
