La franchise Flower Campings accélère son développement
# Tourisme

La franchise Flower Campings accélère son développement

S'abonner

La marque Flower Campings, spécialisée dans les hôtels de plein air familiaux et proches de la nature, a réalisé 72 M€ de chiffre d'affaires en 2017. Avec déjà 140 campings franchisés, l'entreprise toulousaine entame en 2018 une nouvelle phase de croissance et vise les 200 M€ en 2022.

Photo : Flower Campings

Parmi les 8000 campings français, 140 ont déjà été séduits par le concept de la marque Flower Campings. De l’hôtellerie de plein air familiale et proche de la nature. Créée en 2005 à Mazères par Jean-Yves Castanet et Paul Cohen avec l’aide d’André Trigano, la franchise sélectionne ses lieux de villégiature à taille humaine, pourvus de 100 à 150 emplacements en moyenne. « Aujourd’hui, environ 2000 campings en France sont flowerisables », souligne avec ambition Laurent Seigne, président de la marque depuis 2013 et ancien joueur professionnel de rugby à XV.

Après une période d’éclosion de 2010 à 2013 où Flower Campings est passé de 30 à 150 établissements – dont 10 campings en propre intégrés à la marque – et une période de structuration de l’entreprise, le dirigeant compte « entamer en 2018 une nouvelle phase de croissance ». En effet, de 72 M€ de chiffre d’affaires (CA) en 2017, le patron espère atteindre les 200 M€ en 2022, c’est-à-dire passer de 2,5% à 10% de part du marché national.

11 000 € pour être labellisé

Pour cela, la filiale du groupe Saur depuis 2009 souhaite accompagner une vingtaine de campings par an et posséder au moins un établissement dans chaque département. « La croissance que nous visons résultera d’un travail de fidélisation sur les périodes hors juillet et août, commente Florent Parnot, responsable de la franchise. En outre, notre objectif n’est pas de croitre grâce aux cotisations des franchisés, puisque nous réinvestissons les 2 M€ récoltés actuellement chaque année dans l’ensemble de nos lieux de villégiature, la communication, etc. Pour un camping en très mauvais état par exemple, la remise en état est de 1,5 M€ ».

Aujourd’hui, pour faire partie du réseau Flower Campings, un hôtel de plein air doit débourser 11 000 €. Puis, il reverse chaque année à la société toulousaine en moyenne 3,8% de son CA tourisme (ce qui exclue les services annexes comme la restauration). De plus, à ses débuts, un camping peut bénéficier de l’aide de la marque, en louant des mobil-home avant achat par exemple, pour investir dans une couverture de piscine, des lodges plus confortables ou des habitats à l’aspect naturel alliant bois et toile, typiques de l’esprit Flower Campings.

300 emplois permanents, 1500 en haute-saison

À ce jour, l’enseigne représente 300 emplois permanents, dont 20 salariés dédiés au réseau et localisés au siège à Balma. Ce chiffre gonfle à 1500 emplois à plein temps en haute-saison. Par ailleurs, Flower Campings a réalisé 8 M€ de CA en Occitanie en 2017 grâce aux 19 campings qui y sont implantés. « L’objectif est d’intégrer entre 5 et 7 nouveaux campings par an dans la région sur les cinq prochaines années, et ainsi d’augmenter de 3 M€ notre CA annuel en Occitanie », explique Florent Parnot. « Pour l’instant, aucune structure n’est installée en Haute-Garonne mais nous discutons avec les élus locaux car un retour à la mode du camping s’observe en zone urbaine et l’environnement toulousain correspond à ce critère ».

Enfin, Flower Campings planifie d’ouvrir une « Université Flower » dans la Ville rose, un lieu destiné à la formation des futurs exploitants. Tout compte fait, la marque accueille 65% de clients français et 35% d’étrangers. Mais tous viennent pour une chose : une offre alternative aux gros complexes de vacances et campings où se côtoient plus de 5000 personnes en été, pour des lieux de villégiature plus conviviaux, où 60% des emplacements au départ sont nus.

# Tourisme