Basée à Angers avec un bureau à Paris, la société Ignimission, née en 2017 sous le nom d’Ignimotion, travaille auprès de clients français qui pour l’essentiel sont présents à l’international : entreprises du Cac 40, banques, sociétés pétrolières et gazières, médias ou encore sociétés de transport, mais aussi le secteur public, à hauteur d’environ 20 % avec une clientèle de régions ou de ministères. Spécialisée dans la collecte de la donnée, l’entreprise, qui se définit toujours comme une start-up, a enregistré une croissance de 42 % l’an passé, atteignant un chiffre d’affaires de 3,18 millions d’euros. L’entreprise de 40 personnes, dont 37 à Angers, veut maintenant passer un nouveau cap en s’attaquant à un marché international : "Nous ne voulions pas y partir trop vite, témoigne Georges Gavelle, PDG d’Ignimission. Nous travaillons pour des clients français exigeants qui ont des filiales à l’étranger, ce qui constitue pour nous une base très solide. Nous avons recruté pour attaquer l’international où nous entrevoyons déjà de belles opportunités." Dans un premier temps, la société angevine envisage de s’attaquer, via ses partenaires, au marché européen et aux États-Unis.
Travailler avec des partenaires
Éditrice de logiciels, la société angevine propose deux solutions SaaS qui permettent de rationaliser et simplifier les processus de collecte, de saisie et d’échange de données informatiques : Ignimission Platform, solution no-code pour créer des applications métiers intégrées au système d’information, et Ignimission Protec, permettant de déployer et de mieux contrôler CyberArk, un outil de la société américaine du même nom spécialisée spécialisée dans la gestion des identités. "Notre offre vient en appui de cette solution, indique Olivier Paugam, directeur des opérations d’Ignimission. Elle propose de la gouvernance dans l'utilisation de ce logiciel, elle simplifie le process et l'automatise." Pour se développer à l’international, Ignimission veut travailler avec des partenaires, à qui elle déléguera la commercialisation et l’intégration de ses solutions. "Les problématiques que l’on traite en France sont les mêmes à l’étranger, ajoute Georges Gavelle. Nous allons transférer notre expertise à ces futurs partenaires en visant, comme en France, des clients grands comptes."
