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Happybreak lève un million d'euros
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Happybreak lève un million d'euros

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La start-up qui commercialise des cartes de réduction pour des hôtels de charme vient de lever un million d'euros. Parmi ceux qui entrent au capital, le groupe Duval, propriétaire d'Odalys.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Happybreak, start-up créée en avril 2015 par Arnaud Lecherf et Melanie Renaudin vient de lever un million d’euros. Parmi les investisseurs, des business angels, le soutien de Bpifrance et le groupe parisien Duval (2.500 salariés, 700 millions d'euros de chiffre d'affaires), le propriétaire des résidences de tourisme Odalys, et qui exploite également des golfs.

Les deux fondateurs restent majoritaires

Suite à cette augmentation de capital, les deux associés possèdent désormais 66,67% de leur entreprise. « Nous sommes heureux de compter le groupe Duval comme actionnaire, indique le co-fondateur Arnaud Lecherf. Opérationnellement, Duval apportera des opportunités de développement sur d’autres gammes que les hôtels, en ouvrant par exemple l’accès de ses 40 golfs aux détenteurs de cartes Happybreak. Duval rentre également au board de l’entreprise et sera à nos côtés pour nous aider dans notre stratégie de développement », indique Arnaud Lecherf.

Réduction sur des hôtels

Cet ancien directeur associé de Smartbox recense plus de 15 000 utilisateurs de la carte de réduction Happybreak. Vendue 79,90 euros, elle promet une réduction de 50% sur certains jours de l’année dans plus de 200 hôtels haut de gamme en France. La cible : des retraités à haut pouvoir d’achat qui veulent échapper aux circuits touristiques pour le troisième âge tout en voyageant moins cher. La carte est aussi un outil intéressant pour les hôteliers qui, sur 365 jours par an, connaissent 240 jours de "creux".

Les fonds levés doivent permettre à la start-up de six salariés de recruter plusieurs nouveaux collaborateurs dont un commercial, un autre spécialiste du CRM (logiciel de gestion de la relation client) ou encore un développeur informatique. Pour 2016, les dirigeants de l'entreprise tablent sur 100 à 130 000 euros de chiffre d'affaires.

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